tag:blogger.com,1999:blog-59518631118175028852024-03-13T04:21:18.234-07:00DEMOSTHENE, la prise de parole en publicBlog dédié à la communication orale et plus particulièrement à la prise de parole en publiceric taronhttp://www.blogger.com/profile/14841759705227549527noreply@blogger.comBlogger18125tag:blogger.com,1999:blog-5951863111817502885.post-58031211352342366102017-11-16T03:02:00.000-08:002017-11-16T03:04:18.843-08:00leçon N° 13 Gagner en naturel L'exemple de Jean Pierre Léaud enfant<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiazYIka88VBbY07ASbz4V5QV3ifPj377Ne7PxPxuPyYhh2lCJ4HQ2Bj2lQ7l5vhYGV2KyytplBf5kd7I0HGATZ_8vi1yXVRWms7O-YiqqyjZgMMb59apc4rRp9xl0TH9VlShtt5uzqM0g/s1600-h/jean+pierre+leaud.JPG" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5402505878826626050" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiazYIka88VBbY07ASbz4V5QV3ifPj377Ne7PxPxuPyYhh2lCJ4HQ2Bj2lQ7l5vhYGV2KyytplBf5kd7I0HGATZ_8vi1yXVRWms7O-YiqqyjZgMMb59apc4rRp9xl0TH9VlShtt5uzqM0g/s400/jean+pierre+leaud.JPG" style="cursor: pointer; display: block; height: 306px; margin: 0px auto 10px; text-align: center; width: 400px;" /></a><a href="http://www.dailymotion.com/video/x3z4ka_casting-de-jeanpierre-leaud-pour-le_creation">http://www.dailymotion.com/video/x3z4ka_casting-de-jeanpierre-leaud-pour-le_creation</a><br />
<br />
Trouvez votre style et gagnez en natureleric taronhttp://www.blogger.com/profile/14841759705227549527noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5951863111817502885.post-50380450949654691022011-12-01T05:29:00.000-08:002011-12-01T06:59:49.873-08:00Leçon n° 12 Aspects phonétiques et phonologiques<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqHqbC-_U0esHH4jO2pGrB96YFY7krSuzx4tEonFSRPNQ3IR22UcijuaD-QCwMDvAJlYhZtpjLhscfHM_FQvQxBBFrhBE03kSJUpJ_xejKCgk9P4IfJGfDvi3CLPEiiiTJn8JvjPE2y0A/s1600/coupe+cavit%25C3%25A9+buccale.JPG"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 365px; height: 400px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqHqbC-_U0esHH4jO2pGrB96YFY7krSuzx4tEonFSRPNQ3IR22UcijuaD-QCwMDvAJlYhZtpjLhscfHM_FQvQxBBFrhBE03kSJUpJ_xejKCgk9P4IfJGfDvi3CLPEiiiTJn8JvjPE2y0A/s400/coupe+cavit%25C3%25A9+buccale.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5681173212071991218" border="0" /></a><br />Extraits du livre de Jean Adolphe Rondal "Langage et communication chez les handicapés mentaux".<br /><span style="font-style: italic;">La parole, ou l'émission de sons et des combinaisons de sons qui servent à construire le langage, n'est pas un phénomène unitaire. Elle comporte plusieurs niveaux mettant en action des structures anatomiques et des mécanismes physiologiques distincts: la soufflerie vocale, la phonation et l'articulation.</span> <span style="font-weight: bold; font-style: italic;"><br />La soufflerie vocale</span><span style="font-style: italic;"> est l'étage situé au dessus du larynx. Pour parler il faut de l'air en provenance des poumons. Cet air est expulsé par l'effet de contractions musculaires abdominales (diaphragme) et costales (muscles intercostaux).</span> <span style="font-weight: bold; font-style: italic;"><br />La phonation</span><span style="font-style: italic;"> est la composante de la parole située au niveau du larynx, le générateur des vibrations sonores. Le larynx comporte un ensemble de membranes, muscles et cartilages indispensables à son fonctionnement. Il est relié au système nerveux périphérique et central.</span> <span style="font-weight: bold; font-style: italic;">L'articulation</span><span style="font-style: italic;"> fait intervenir les cavités de résonance supra-laryngées que sont le pharynx, le nez, la bouche et les lèvres. Les modifications de volume et de forme de ces cavités permettent de faire varier les propriétés sonores des émissions verbales et d'accroître ainsi le registre expressif.</span> <span style="font-style: italic;">La mise en action de ces niveaux de la parole obéit à une hiérarchisation physiologique : l'articulation implique l'intégrité de la phonation et de la soufflerie vocale, tandis que la phonation implique la participation de la soufflerie vocale.</span> <span style="font-style: italic;">Le rythme de la parole est également une dimension importante à prendre en considération. L'articulation des sons et groupes de sons - la co-articulation - doit se distribuer à l'intérieur des limites temporelles acceptables pour l'auditeur.</span> <span style="font-style: italic;">Toute atteinte d'une des composantes mentionnées ci-dessus détermine une ou plusieurs anomalies de la parole. (...) A cela, il convient d'ajouter les troubles de l'audition bien qu'il soit quelque fois difficile de mesurer l'incidence des déficits auditifs sur la parole.</span><br />On voit ainsi se profiler des zones d'action pour le formateur qui après avoir repéré certains dysfonctionnements et les avoir évalués pourra mettre en œuvre une série d'exercices destinés à les corriger en totalité ou en partie. Certains concernant la soufflerie vocale et l'articulation sont assez connus et faciles à mettre en œuvre, ceux destinés à résoudre les problèmes de phonation sont moins connus et nécessitent parfois l'apport de spécialistes. On peut déjà citer les plus simples qui consistent à travailler sur les voyelles orales et nasales (a/an; i/in;o/on, etc.)<br />Voici quelques exercices empruntés à l'orthophoniste Christine Pointon.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Pour travailler l'initiation de la voix</span><br />Afin de faciliter l'initiation de la voix et de réduire la rudesse et l'explosion de l'attaque, on<br />demande au patient d'expirer par la bouche puis de débuter la phonation du /a/. L'exercice<br />doit être répété plusieurs fois en réduisant progressivement la longueur de l'expiration et en<br />augmentant la longueur du /a/ vocalisé. On varie l'exercice en changeant la voyelle.<br />1 . /........a:......./<br />2. /......a:......./<br />3. /....a:......./<br />4. /..a:......./<br />5. /a:......./<br /><br />· Quand le patient a réussi l'exercice précédent, on encourage la même démarche avec différentes constrictives sourdes précédant les voyelles.<br />1- /s.....a: ;s......i: ;s......u:/<br />2- /f.....a: ;f......i: ;f......u:/<br />3- /ch.....a: ;ch......i: ;ch......u:/<br /><br />Pour le contrôle de la projection et du volume<br />· bourdonnements : le patient doit produire un /mm ... /, les lèvres fermées (et non serrées)<br />étant en contact étroit avec la cavité buccale aussi large que possible (les dents ne doivent<br />pas être serrées).<br />· Quand le bourdonnement est réussi : on demande au patient d'ajouter une voyelle<br />vocalisée au bourdonnement.<br />1. /m...a:.../ ; /m...e:..../ , /m....o :.../;/ m....i:... / ; /m....u:..../<br />Progressivement, le patient doit réduire la longueur du /m/ et augmenter celle de la<br />voyelle.<br />2. /ma:...ma:...ma:.../<br />/mi:...mi:...mi:.../<br />3. /ma:...mo:...me:.../<br />/mi:...mu:...mo:.../<br />· Contrôle du volume : à partir d'une voyelle tenue, le patient doit suivre les instructions du<br />thérapeute afin de l'émettre de plus en plus, ou de moins en moins fort.<br />1. /a:....../<br />(faible - fort)<br />2. /a:....../<br />(fort - faible)<br />3. /a:....../<br />(faible - fort - faible)<br /><br />· Etendre l'étendue en hauteur : il faut encourager le patient à chanter la gamme en montant<br />et en descendant. Pour cela, il peut utiliser une voyelle ou une combinaison<br />consonne/voyelle. L'objectif est d'obtenir au moins trois hauteurs différentes :<br />bas / moyen / haut.<br />· Les glissements : quand l'étendue en hauteur du patient est établie, on peut utiliser des<br />exercices de glissements qui couvrent toute cette étendue. Ces exercices annoncent le<br />travail d'inflexion et de la prosodie. En utilisant une voyelle, on demande au patient de<br />monter ou de descendre de la façon suivante :<br />- Glisser de bas en haut<br />- Glisser de haut en bas<br />- Glisser du médium vers le haut<br />- Glisser du médium vers le bas<br />- Glisser du bas vers le médium<br />- Glisser du haut vers le médium<br />- Glisser du haut vers le médium puis vers le haut<br />- Glisser du médium vers le haut puis vers le médium<br />- Glisser du bas vers le haut puis vers le médium<br /><br />Pour lutter contre l'assourdissement des consonnes sonores<br />On propose au patient de prononcer la consonne en position inter-vocalique et de faire<br />allonger les voyelles qui l'entourent.<br />/a :....ba :..../<br />/a :....da :..../<br />/a :....ga :..../<br /><br />2.3 Travail du voile<br />« L'hypernasalité est définie comme la perception excessive de la résonance au niveau<br />de la cavité nasale lors de la phonation des voyelles. »<br /><br />Des exercices mettant l'accent sur une plus grande ouverture de la mâchoire et sur des<br />mouvements plus importants de la langue et des lèvres peuvent atténuer ces<br />dysfonctionnements.<br />Le principal mouvement recherché est l'élévation du voile, pour cela on peut :<br />· Encourager le patient à bailler ; ce qui facilite l'élévation du voile.<br />· Faire répéter une série de consonnes nasales, d'occlusives sonores et de voyelles :<br />Exemple: /mba: mba: mba:/<br />/nda: nda: nda:/<br />/nga: nga: nga:/<br />· Gonfler les joues : le patient doit inspirer profondément puis tenir ses lèvres jointes et<br />gonfler les joues en maintenant cette position quelques secondes avant de relâcher la<br />respiration ( pincer les narines si cela peut l'aider à éviter une émission nasale).<br />· Pour faciliter la coordination des mouvements palato-pharyngés nécessaires pendant la<br />parole, il est important de conserver la progression suivante dans l'utilisation des phonèmes :<br />1 - Réaliser des consonnes explosives orales sonores, labiales, alvéolaires puis<br />vélaires, suivies par une voyelle.<br />Exemple : /ba da, ga/<br />2- Réaliser des fricatives orales suivies par une voyelle<br />Exemple :/fa, sa, a/<br />3- Réaliser des alternances de consonnes orales et nasales dans des logatomes<br />puis des mots monosyllabiques.<br />Exemple : /ba, ma ; ma, ba/<br />mé, pa ; moi, bon<br />mon, pon ; mon, bon<br />non, son ; moi, soi<br />4- Réaliser des groupes contenant des sons oraux et nasaux dans des syllabes<br />ou des mots.<br />Exemple : / sma, smi smo/<br />snack, snob<br />asthme, isthmeeric taronhttp://www.blogger.com/profile/14841759705227549527noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5951863111817502885.post-62979151837426770862011-10-18T06:58:00.000-07:002011-10-18T07:37:50.217-07:00Entr'acte : Les trois discours de François<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxpgxSh4cYZo2u1Q756KmL1I8RSDTCWsRDv0nBGjgf2lAsPdFQMp_mM8ltw7mfd9Nydxyq3rMA_4aprgdsbbxmkh-1mQJ-bWyLrHwS3dsOdulvkKlo91PepXwpy08BiBnogcs0nbkvkA4/s1600/3+discours+de+fran%25C3%25A7ois.JPG"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 400px; height: 242px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxpgxSh4cYZo2u1Q756KmL1I8RSDTCWsRDv0nBGjgf2lAsPdFQMp_mM8ltw7mfd9Nydxyq3rMA_4aprgdsbbxmkh-1mQJ-bWyLrHwS3dsOdulvkKlo91PepXwpy08BiBnogcs0nbkvkA4/s400/3+discours+de+fran%25C3%25A7ois.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5664837220774638722" border="0" /></a><br />Il ne vous a sans doute pas échappé que François Hollande est devenu depuis dimanche soir le candidat socialiste pour l'élection présidentielle de 2012, en revanche vous n'avez peut être pas écouté celui-ci après l'annonce des résultats.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Acte I :</span><br />Dans les locaux de la rue Solférino devant un parterre de journalistes et de télévisions.<br />François Hollande, avec un sourire mais plus crispé que d'habitude, se présente devant un pupitre. Il tient à la main quelques feuilles, son discours. Devant les micros, il apparaît tendu, crispé et fait rare chez lui, bute sur quelques mots, en accroche d'autres. La parole est moins fluide. On sent une certaine tension, une certaine fatigue.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Acte II:</span><br />Toujours rue de Solférino, dans les locaux du PS mais cette fois-ci sur le perron. Il a été accompagné par Martine Aubry puis par les autres participants à la primaire. Il se lance alors devant les militants socialistes qui soutenaient pour la plupart Martine Aubry, dans un second discours, improvisé celui-là car il n'a plus de feuilles. Le sourire est revenu, les tensions semblent s'être estompées. La parole retrouve sa fluidité, le tribun est de retour. La fatigue a reculé.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Acte III :</span><br />A la Maison des Amériques, son Q G de campagne devant les militants socialistes qui l'ont soutenu. Le discours est beaucoup plus long que le premier, agrémenté d'anecdotes, le verbe se fait plus fort, la voix plus claire, l'œil plus vif. Il est en terrain conquis, il se libère, libérant du même coup sa parole. Il s'enflamme, les gestes retrouvent leur allant. La fatigue a disparu, il semble de nouveau plein d'énergie.<br /><br />Pourquoi cette différence et que nous apporte-t-elle comme enseignements en termes de prise de parole en public?<br /><span style="font-weight: bold;">1</span> Lire nous enlève toute spontanéité et peut nous faire trébucher car notre niveau de conscience peut être perturbé. On lit un mot et c'est un autre qui survient dans notre esprit.<br />Dans l'exemple présent "<span style="font-style: italic;"> j'y consacrerai toutes mes forces; toute mes mon énergie</span>".<br /><br /><span style="font-weight: bold;">2</span> La pression, même pour ceux qui en ont l'habitude, entrave la fluidité de la parole. Elle peut être la cause d'accrocs, d'hésitations. Le sourire disparaît, l'énergie semble disparue. Plus question de charisme.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">3</span> Le rapport que vous entretenez avec votre auditoire est important. Plus vous le jugerez proche de vous, conquis, plus vous serez en confiance et spontané. Il pourra vous porter , vous redonner l'énergie qui semblait vous faire défaut. C'est à vous d'établir cette connivence, cette proximité.<br /><br /><a href="http://www.youtube.com/watch?v=Ttun_u-F0FI&feature=relmfu">http://www.youtube.com/watch?v=Ttun_u-F0FI&feature=relmfu</a>eric taronhttp://www.blogger.com/profile/14841759705227549527noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5951863111817502885.post-73452770028721194782011-02-11T09:11:00.000-08:002011-02-11T09:39:40.966-08:00Entr'acte : George VI l'a fait<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9GqVRG0irhPgzFeVOUO13V6qG-1PpIsb0zldrJETUukde5nDCVnLpxOXUYGON3P4yh4UPXltRIdEev_mGdJHEhSYHU33jFMzEAB_UUqAPE6b7EBV7vyuHxbla5Gb8MqsxUVBYd_xdfJE/s1600/discours+d%2527un+roi.JPG"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 277px; height: 369px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9GqVRG0irhPgzFeVOUO13V6qG-1PpIsb0zldrJETUukde5nDCVnLpxOXUYGON3P4yh4UPXltRIdEev_mGdJHEhSYHU33jFMzEAB_UUqAPE6b7EBV7vyuHxbla5Gb8MqsxUVBYd_xdfJE/s400/discours+d%2527un+roi.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5572483563429827346" border="0" /></a><br />A la fin du film "Le discours d'un roi" qui relate un épisode de la vie du roi <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_0">d'Angleterre</span> George <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_1">VI</span>, le public, réel de la salle de cinéma, comme les sujets de Sa Majesté, sont soulagés. Il l'a fait. Il a été jusqu'au bout de son discours. Et cela malgré un bégaiement qui <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_2">l'handicapait</span> depuis son enfance.<br />Alors si lui, dans les conditions que l'on connaît, a réussi ce tour de passe passe, grâce il est vrai à un orthophoniste douteux, ancien acteur féru de <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_3">Shakespeare</span>, pourquoi pas vous? La prise de parole de public ne doit pas faire peur au point de vous en détourner. <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_4">Lancez-vous</span>! Prenez la parole car on ne vous la donnera pas et faîtes entendre votre voix!<br />A lire certains témoignages de bègues concernant le film de Tom Hooper, certains bien qu'ils ne bégaient pas, se reconnaîtront peut être<br /><br />Des blogs pour en savoir plus sur le bégaiement et sur le film vus par des bègues.<br /><a href="http://paroledebegue.free.fr/blog/index.php?post/2011/02/03/L-incroyable-effervescence-autour-du-Discours-d-un-roi#c1162">http://paroledebegue.free.fr/blog/index.php?post/2011/02/03/L-incroyable-effervescence-autour-du-Discours-d-un-roi#c1162</a><br /><a href="http://goodbye-begaiement.blogspot.com/2011/02/le-discours-dun-roi-le-plus-beau-cadeau.html#more">http://goodbye-begaiement.blogspot.com/2011/02/le-discours-dun-roi-le-plus-beau-cadeau.html#more</a>eric taronhttp://www.blogger.com/profile/14841759705227549527noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5951863111817502885.post-65355287650391797412011-02-11T09:00:00.000-08:002011-02-11T09:03:21.102-08:00leçon N°11 Comment éveiller l'attentionComment captiver son auditoire, susciter l'intérêt des autres, éveiller l'attention du public dès les premiers instants ?<br />L'entrée en matière d'une intervention est souvent déterminante : elle doit attirer une attention favorable. C'est pourquoi elle mérite d'être travaillée, testée. Il doit s'agir d'un tremplin qui vous propulsera sur le bon chemin de l'argumentation. A l'inverse, une entrée en matière laborieuse sera un handicap souvent difficile à surmonter.<br />Ne démarrez pas par des généralités mais plutôt par une anecdote, une histoire. En un mot : il vous faut interpeller l'auditoire .<br /><br /><span style="font-size:130%;"><span style="font-weight: bold;">1 Dévoilez votre idée phare<br /></span></span>Nous avons tendance à suivre un raisonnement logique qui consiste par exemple à expliquer le contexte puis à dévoiler l'idée nouvelle, or pourquoi ne pas frapper fort d'entrée en donnant la solution d'emblée?<br />Pour se préparer efficacement, posez-vous la question suivante : comment obtenir l'assentiment de mes interlocuteurs?<br />Pour cela, ne retenez que des faits qui imposent votre idée phare ou qui s'imposent aux autres. Si vous faîtes des constats, ceux-ci doivent asseoir votre crédibilité. En effet, il ne faut s'engager que sur des faits avérés ou vérifiés.<br />Mais la plus grande efficacité réside le plus souvent dans la simplicité, allez à l'essentiel, faîtes simple et juste.<br />Il ne s'agit pas d'emblée d'exposer tous les faits, ne retenez que les faits majeurs au début.<br />La langue française est riche, pourquoi ne pas s'en servir ? Ainsi vous pouvez recourir aux métaphores sans pour autant en abuser. Faîtes preuve de créativité et éviter les écueils des images éculées, usées. Souvenez-vous de la phrase de Martin Luther King<span style="font-style: italic;"> ,I have a dream.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;"><span style="font-weight: bold;">2 Choisissez les mots qui feront mouche<br /><br /></span><span style="font-size:100%;">Certains mots ouvrent des portes, d'autres gênent ou peuvent être blessants. Prenez le temps de vous pencher sur tous les mots de votre accroche. Sont-ils porteurs de sens?<br />L'emploi de certains mots peut libérer, gratifier, frapper l'imagination de votre auditoire. D'autres ont un pouvoir évocateur immense, ne vous trompez pas de mot alors!<br />Surtout débarrassez votre discours de mots pollueurs comme "un petit peu de ", "je pense que", je voulais dire que", etc.<br />Ne soyez pas trop littéraire pour autant, la syntaxe à l'oral n'est pas la même qu'à l'écrit et si vous n'avez pas de talent particulier de comédien, votre discours ne sera pas vivant.<br />Certains mots sont plus mobilisateurs que d'autres. Privilégiez ainsi le "nous" au détriment du "on".<br />Les modes et les temps ont leur importance à l'oral. Pourquoi employer le conditionnel alors que souvent le présent de l'indicatif est plus approprié. "Je désire" pour "J'aimerais bien", par exemple.<br /><br /></span></span><span style="font-size:130%;"><span style="font-weight: bold;">3 Savoir se mettre en scène</span></span><br /><br />Il s'agit ici de préparation personnelle.<br />- La préparation matérielle : matériel audiovisuel, de votre positionnement face au public<br />- Représentation et image de soi devant un auditoire<br />- Comment donner une image positive dès la première prise de parole :<br />• prendre la parole, oser s'affirmer et garder le contrôle lors de l'intervention<br />• faire passer les messages<br />• conserver concentration et maîtrise de soi tout en apparaissant léger et attentif aux autres, à ce qui se passe autour de soi. Ne pas s'isoler dans sa bulle. Toujours garder le contact avec l'auditoire et s'efforcer de maintenir un rapport étroit avec chacun.<br /><br />Les rythmes et la construction d'une présentation ont également leur importance:<br />• par quoi commencer et par quoi finir<br />• dégager l'essentiel<br />• utiliser les silences et les pauses pour renforcer l'impact d'une présentation<br /><br />Il peut être également nécessaire de ne formuler qu'une <strong>seule idée par phrase</strong> selon le schéma suivant :<br /><p>- Une idée<br />- Un argument<br />- Un exemple</p> <p><strong style="font-weight: normal;">Les anecdotes, les histoires, les exemples permettent de faire vivre le discours</strong> et de reformuler l’idée sous une forme plus concrète et casser le rythmer la présentation.</p><p><br /></p>eric taronhttp://www.blogger.com/profile/14841759705227549527noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5951863111817502885.post-75582559005132734082010-11-16T06:41:00.000-08:002010-12-30T09:29:33.066-08:00Leçon N° 10 Une question de confort<p align="CENTER"><span style="color: rgb(0, 132, 209);"><span style="font-size:180%;"><b>Le corps comme composante de la communication orale</b></span></span></p> <p style="" align="LEFT"><br /><br /></p> <p align="CENTER"><span style="font-size:130%;"><b>Le corps en général</b></span></p> <p style="" align="LEFT"><span style="font-size:100%;">Parler assis, debout, devant une table ou le vide n'est pas indifférent à tous.</span></p> <p style="" align="LEFT"><span style="font-size:100%;">Il faut avoir conscience de sa position dans l'espace et apprécier celle qui vous sera le plus favorable pour cette communication. La recherche du bien-être doit être votre guide mais il faut savoir faire quelquefois des entorses à la règle car l'image que vous allez donner à votre auditoire n'est pas neutre. N'oubliez jamais qu'avant d'être écoutés nous sommes regardés.</span></p> <p style="" align="LEFT"><span style="font-size:100%;">Quand on se sent observé, on prend soudain conscience de notre existence physique et là commence la panique car nous n'avons pas l'habitude de mettre en avant notre corps et nous nous réfugions derrière des mots, des attitudes, des postures...</span></p> <p style="" align="LEFT"><span style="font-size:100%;">Nous ne savons plus que faire et nos bras, nos mains qui d'habitude nous accompagnent sans gêne deviennent encombrants à tel point que nous souhaitons les soustraire au regard des autres d'où les mains dans les poches quelquefois, ou les bras croisés.</span></p> <p style="" align="LEFT"><span style="font-size:100%;">D'autres vont s'en servir avec excès et verront leurs bras devenir les pales d'un moulin ou leurs mains s'affairer sur un crayon, etc.</span></p> <p style="" align="LEFT"><span style="font-size:100%;">La recherche d'un équilibre corporel s'impose donc mais il ne doit pas s'agir d'une décontraction trop proche de la mollesse ni d'un état de contraction trop évident. Ce que l'on doit atteindre c'est un état de décontraction statique disent certains auteurs.</span></p> <p style="" align="LEFT"><span style="font-size:100%;">Cet état s'accompagne généralement d'une certaine disponibilité et d'une maîtrise de soi.</span></p> <p style="" align="LEFT"><br /><br /></p> <p align="LEFT"><span style="font-size:100%;"><b>Les mouvements</b></span></p> <p style="" align="LEFT"><span style="font-size:100%;">Ni déambulation comme un lion en cage ni prostration telle une statue. Vos gestes doivent être mesurés mais avec une certaine ampleur en évitant au maximum les tics et les gestes parasites.</span></p> <p style="" align="LEFT"><br /><br /></p> <p align="CENTER"><span style="font-size:130%;"><b>Le regard</b></span></p> <p style="" align="LEFT"><br /><br /></p> <p style="" align="LEFT"><span style="font-size:100%;">L'importance du regard dans les contacts humains n'est plus à démontrer. Il s'agit souvent de la fonction phatique décrite par Jacobson, qui n'a pour but que la prise de contact avec autrui. Pour démarrer son discours et demander le silence il suffit souvent de regarder son auditoire et ce dernier comprendra le message.</span></p> <p style="" align="LEFT"><span style="font-size:100%;">Le regard est l'outil par excellence que l'on utilise à la recherche du feed-back et nous permet de mesurer l'attention des auditeurs.</span></p> <p style="" align="LEFT"><span style="font-size:100%;">Mais il ne faut pas oublier certains points:</span></p> <p style="" align="LEFT"><span style="font-size:100%;"> quand on regarde les autres il faut le faire vraiment, dans les yeux ni au-dessus ni à côté</span></p> <p style="" align="LEFT"><span style="font-size:100%;"> il faut regarder chacun, car vous devez vous adresser à tous et votre regard doit accrocher celui des autres qu'ils soient deux, dix , mille. Chacun doit se sentir vu.</span></p> <p style="" align="LEFT"><span style="font-size:100%;"> Le regard ne doit pas être appuyé car vous risquerez de gêner votre interlocuteur ni trop répétitif, n'oubliez pas que vous ne devez pas privilégier un auditeur plus qu'un autre.</span></p> <p style="" align="LEFT"><span style="font-size:100%;">C'est avec votre regard et votre sourire que vous pourrez faire naître ce sentiment de connivence entre vous et votre public. Les bons orateurs se doivent d'être crédibles, cohérents, concis mais bon nombre d'entre eux négligent d'instaurer ce rapport plus ou moins étroit avec les autres. Vous ne devez pas considérer votre auditoire comme un public étranger mais au contraire comme un familier.</span></p> <p style="" align="LEFT"><br /><br /></p> <p align="CENTER"><span style="font-size:130%;"><b>La voix</b></span></p> <p align="CENTER"><br /><br /></p> <p style="" align="LEFT"><span style="font-size:100%;">Deux politesses de l'orateur : </span> </p> <p style="" align="LEFT"><span style="font-size:100%;"> se faire entendre</span></p> <p style="" align="LEFT"><span style="font-size:100%;"> se faire comprendre</span></p> <p style="" align="LEFT"><br /><br /></p> <p style="" align="LEFT"><span style="font-size:100%;">La voix dépend pour beaucoup de la respiration. Celle-ci est réflexe et doit le rester lorsque vous prenez la parole en public. Si vous faîtes de grandes phrases en annihilant ce réflexe, votre débit s'en ressentira, puis s'installeront fatigue et essoufflement qui entraîneront une respiration bruyante. Ce qui gênera vos interlocuteurs.</span></p> <p style="" align="LEFT"><br /><br /></p> <p style="" align="LEFT"><span style="font-size:100%;">Vous devez placer votre voix c'est-à-dire faire en sorte qu'elle ne soit ni gutturale, ce qui vous fatiguera et irritera votre gorge, ni nasale car le son sera nasillard et provoquera une sensation de désagrément chez l'auditoire.</span></p> <p style="" align="LEFT"><span style="font-size:100%;">Elle doit se situer dans le masque, que sont les résonateurs de la face.<br /></span></p> <p style="margin-bottom: 0cm;" align="LEFT"><span style="font-size:100%;">Votre voix est votre signature sonore. Elle reflète et transmet ce que vous ressentez. L'émotion profonde que vous ressentez sera transmise par votre voix. La joie, l'enthousiasme s'entendront mais la peur, le chagrin également. Il faut qu'il y ait cohérence entre votre voix et le sens des mots et des idées que vous utilisez. Comment parler d'autorité avec une voix trop haute perchée?</span></p> <p style="" align="LEFT"><span style="font-size:100%;">Il n'est pas inutile d'échauffer ses cordes vocales quand on n'a pas l'habitude de parler longtemps.</span></p>eric taronhttp://www.blogger.com/profile/14841759705227549527noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5951863111817502885.post-55683204454495433972010-10-05T05:28:00.000-07:002010-10-05T07:08:43.822-07:00Leçon N°8: Les gestes peuvent nous enrichir<div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgcIa6OvY2B9WbA79dbv1-Yt9O78vpSE559KAssVwfhQ0nBaXx3GagFgqiQgRsnADwBvoStKKFmOvZfkTD0yDBh2loi59fiY-3hq6i-DAkL5kwkBMRAkrNku8qi9-b7_gH0BharbLXWtcE/s1600/creation+michel+ange.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 400px; height: 187px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgcIa6OvY2B9WbA79dbv1-Yt9O78vpSE559KAssVwfhQ0nBaXx3GagFgqiQgRsnADwBvoStKKFmOvZfkTD0yDBh2loi59fiY-3hq6i-DAkL5kwkBMRAkrNku8qi9-b7_gH0BharbLXWtcE/s400/creation+michel+ange.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5524557755603838370" border="0" /></a><span style="font-style: italic;">"Création <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_0">d'Adam</span>" de <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_1">Michel-Ange</span> dans la Chapelle <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_2">Sixtine</span></span><br /><br /></div>Jacques <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_3">Cosnier</span>, professeur émérite de l'Université <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_4">Louis-Lumière-Lyon</span> <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_5">II</span> et chercheur au Laboratoire <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_6">ICAR</span>, s'intéresse depuis longue date à la communication non verbale. S'il est avéré que la communication non verbale fait partie intégrante du système <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_7">d'intéraction</span> qui s'instaure entre des individus qui dialoguent, ce chercheur va plus loin et montre le rôle essentiel et particulier des regards, mimiques, expressions faciales, gestes et postures corporelles dans l'accompagnement des paroles.<br />Pour vous familiariser avec ses propos vous pouvez reprendre à votre compte quelques exercices effectués par Jacques <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_8">Cosnier</span> et son équipe.<br />Ainsi vous demanderez à un participant de raconter une histoire à une autre personne située face à lui comme dans une conversation classique, mais le conteur ne pourra se servir que de ses organes phonatoires et devra s'interdire tout mouvement, mimique. Cet exercice est impossible à mener avec la <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_9">quasi-totalité</span> des individus.<br />Vous pouvez demander également à un autre participant de rester debout sans bouger tout en n'exprimant aucun affect, puis au bout d'un certain temps de parler de choses sans importance. L'auditoire remarquera aussitôt la mise en mouvement des mains, du corps tout entier et si l'on contrarie ces mouvements on constatera aussitôt un appauvrissement du langage voire une confusion verbale.<br />La "<span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_10">multicanalité</span>" signifie que les énoncés sont un mélange à proportions variables de verbal et de non verbal (à la fois vocal et <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_11">mimogestuel</span>). L'intérêt des travaux de <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_12">Cosnier</span> réside dans sa volonté de définir le statut de la communication non verbale.<br />Il distingue donc l'activité <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_13">mimo-gestuelle</span> qui est liée à la constitution de <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_14">l'énoncé</span> auquel elle s'intègre, à savoir la <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_15">gestualité</span> déictique ou <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_16">désignante</span> (<span style="font-style: italic;">c'est celui-ci qui me plaît le plus</span> n'a de sens qu'avec le geste qui l'accompagne).<br />S'ajoute une <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_17">gestualité</span> <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_18">illustrative</span> qui mime l'action, ou figure dans l'espace certaines caractéristiques de l'objet référent. Ces gestes se retrouvent le plus souvent dans des descriptions de lieux. Comment décrire un escalier en colimaçon sans le geste de la main qui s'enroule? Ces gestes montrent à quel point le corps sert de repères spatio-temporels à l'organisation de la pensée et de matrice à la formation du discours. Exemple: le geste <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_19">autocentré</span> qui accompagne la phrase <span style="font-style: italic;">C'est mon opinion</span>. Souvent les gestes ont double fonction, ils illustrent la pensée ET ils facilitent son énonciation.<br />Pour en savoir plus voici deux liens :<br /><a href="http://icar.univ-lyon2.fr/membres/jcosnier/publications.htm">http://icar.univ-lyon2.fr/membres/jcosnier/publications.htm</a><br /><a href="http://icar.univ-lyon2.fr/membres/jcosnier/articles/Gestes_du_dialogue_89.mov.MOV">http://icar.univ-lyon2.fr/membres/jcosnier/articles/Gestes_du_dialogue_89.mov.MOV</a><br /><br />Comme pour les mots, la richesse des gestes varie d'une personne à l'autre. Pour notre leçon, il est important de noter que si l'on travaille son discours, choisit avec soin ses mots, ses supports pédagogiques, on laisse l'improvisation nous guider en ce qui concerne les gestes. Or, c'est un tort. <span class="blsp-spelling-corrected" id="SPELLING_ERROR_20">Quoi</span> de plus ennuyeux qu'un poteau télégraphique donnant une conférence ou a <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_21">contrario</span> un sémaphore discourir devant nous. De même la répétition de certains gestes peuvent lasser l'auditoire, le détourner d'une écoute attentive.<br />Il est donc important de repérer notre vocabulaire gestuel et vérifier si celui-ci n'est pas trop pauvre. Souvent on va chercher s'il ne comporte pas de parasites, c'est-à-dire des gestes sans significations, détournant l'attention de l'auditoire. Ces gestes que Cosnier nomme extra-communicatifs n'ont pas de fonction explicite dans la communication mais n'apparaissent pas au hasard bien sûr. On trouve parmi eux les gestes d'autocontact qui traduisent le plus souvent un besoin de recentrage, de réassurance (se gratter, se caresser, se tordre les mains, etc.) et qui peuvent témoigner du malaise de la personne.<br />Mais on a rarement l'ambition d'enrichir notre gestuelle. Seul, sans vidéo, l'entreprise est mal aisée il est vrai. Pourtant il suffit de prendre conscience dans sa vie courante de nos gestes car ce seront souvent les mêmes qui seront mobilisés lors d'une intervention orale. A partir de cette prise de conscience il est plus facile de s'interroger sur la pertinence de certaines mimiques ou de mouvements de mains.<br />Et pourquoi ne pas s'approprier des gestes que l'on a vu chez d'autres comme on le fait couramment avec les mots. Avec la même précaution évidemment, quel sens donner à celui-ci , quand l'utiliser, quelle ampleur lui accorder, comment le faire sien?<br />Ainsi on peut s'intéresser aux gestes phatiques destinés à attirer l'attention de l'aute, d'établir le contact, interpeller. Ils sont utiles en début de communication mais on ne doit pas les négliger en cours d'oral. Ils permettent de recadrer l'auditoire qui se disperse, de faire revenir les distraits, etc. La panoplie est riche. A vous de vous forger votre dictionnaire.eric taronhttp://www.blogger.com/profile/14841759705227549527noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5951863111817502885.post-66325007160323669842010-09-28T02:32:00.000-07:002010-09-28T03:07:38.213-07:00Lapsus (entr'acte) Quand Rachida Dati dit fellation pour inflation<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjCpGb4-4_cixDZIP-vgQI-DuLlB4RXDmXVUDJ2LhpXwVqoy2nqDMAY-Qg3njTjpz6QA6ohg2AXX5PBIpQix-zBSWSjttM3iQ5nlQTyZxziTrtoshpDaiuXsOkO8gNQlzjiHtxeNDizlV0/s1600/rachida+d.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 400px; height: 265px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjCpGb4-4_cixDZIP-vgQI-DuLlB4RXDmXVUDJ2LhpXwVqoy2nqDMAY-Qg3njTjpz6QA6ohg2AXX5PBIpQix-zBSWSjttM3iQ5nlQTyZxziTrtoshpDaiuXsOkO8gNQlzjiHtxeNDizlV0/s400/rachida+d.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5521901126492282034" border="0" /></a><a href="http://www.dailymotion.com/video/xeynin_lapsus-dati-confond-inflation-et-fe_news">http://www.dailymotion.com/video/xeynin_lapsus-dati-confond-inflation-et-fe_news</a><br />Le lapsus est révélateur a-t-on coutume de dire. On peut s'interroger sur le sens de celui-ci. Ce n'est pas notre propos.<br />Ce qui est intéressant ici réside dans le fait que l'auteur du lapsus ne s'en aperçoit pas. Après <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_0">s'agit-il</span> d'un accident ou a-t-il valeur de témoin? <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_1">Peut-on</span> parler de contamination, d'image flottante ou nomade? En effet, bien que sous le seuil de la conscience elle serait suffisamment proche pour s'y introduire (sans jeu de mots).<br />Alors comment faire me <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_2">direz-vous</span> pour éviter ce genre de mésaventure? Dans le cas présent je ne sais. <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_3">Rachida</span> <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_4">Daty</span> explique ce lapsus par le fait qu'elle ait parlé trop vite. Oui, sans doute mais cette explication est peu satisfaisante. Quand on parle on ne réfléchit pas à chaque moment à ce que l'on va dire et s'il faut tourner sept fois sa langue avant de prononcer la moindre phrase, le temps imparti pour l'orateur sera à coup sûr dépassé et que dire de la lassitude qui s'en suivra parmi l'auditoire.<br />Il est certain que le manque de préparation, de concentration ou un stress trop conséquent peuvent favoriser ce genre d'incident. Donc s'isoler avant de prendre la parole en public dans le but de se "recentrer" se "rassembler" est conseillé.<br />Généralement, l'orateur qui est bien préparé, qui connaît parfaitement son sujet, qui est à la fois concentré et suffisamment détendu sera à l'abri de cet incident.<br /> Mais ce risque existera toujours. Il suffit de ne pas se focaliser sur ce type d'erreur et de faire comme notre ex ministre, ne pas s'en apercevoir et en rire lorsqu'on vous le fait remarquer.<br />Le seul souci c'est que c'est le seul message qui a été repris.eric taronhttp://www.blogger.com/profile/14841759705227549527noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5951863111817502885.post-23844291763711839722010-02-02T07:11:00.000-08:002010-11-02T07:12:10.301-07:00Leçon N° 9 : Communiquer c'est entrer dans l'orchestreNous avons vu précédemment comment le modèle linéaire de Claude <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_0">Shannon</span> pouvait intéresser les professionnels de la prise de parole en public. Cependant, les messages que nous échangeons se réduisent rarement au seul langage, et ils servent à bien d'autres choses qu'à nous informer mutuellement. Vous me rétorquerez qu'un orateur a pour seul but de voir la totalité de ses informations être reçus correctement par son auditoire. Mais est-ce le cas?<br />La distinction entre relation et contenu montrera que la communication ne se limite pas à l'information, celle-ci n'en constituant qu'une partie. Pour déchiffrer un message ou comprendre un comportement cela présuppose qu'on sache dans quel cadre entre celui-ci, dans quel type de relation il s'inscrit. Une femme qui se déshabille devant un homme n'a pas le même sens si cet homme est son médecin ou son amant. Pour comprendre une plaisanterie, cela induit le <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_1">recadrage</span> de messages ordinaires. Communiquer suppose une <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_2">métacommunication</span>, qui indique dans quelle case, à quel niveau ou adresse ranger le <span class="blsp-spelling-corrected" id="SPELLING_ERROR_3">message qu'il</span> soit visuel, verbal ou comportemental. Cette spécification du cadrage est souvent implicite mais à l'écrit devient explicite (exemple: <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_4">lol</span> , dans les chats pour indiquer une blague ou <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_5">mdr</span>, mort de rire).<br />Quand Gregory <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_6">Bateson</span> déclare que "communiquer c'est entrer dans l'orchestre" il indique que vous ne communiquerez pas si vous <span class="blsp-spelling-corrected" id="SPELLING_ERROR_7">dissonez</span> ou si votre musique s'harmonise mal avec les partitions des autres et les codes en vigueur. Entrer dans l'orchestre c'est donc jouer le jeu d'un certain code, s'inscrire dans une relation compatible avec les canaux, les médias, le réseau disponible. Or ce réseau nous précède, d'autant plus quand l'orateur arrive devant une assemblée homogène et qu'il est étranger à celle-ci. Comment réagit un formateur devant un groupe de médecins d'où fusent des blagues autour de la maladie?<br />Ce que suggère <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_8">Bateson</span> c'est" <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_9">qu</span>'avant d'envoyer un message, on doit commencer par se demander auprès de qui et sur quel instrument on doit le jouer".<br />Le modèle de l'orchestre a été introduit par Yves <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_10">Winkin</span> dans son ouvrage "La nouvelle communication".<br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1Ie3NR1meW92agirkgciJ_WCTrzyQbK_e63p67-LRxFO_A7yA0LOZfbXBwni1zOXKkNMqL6iZLvEayJ0t8CPK0b44T_-Ou9zQzMcqtrDYB-6MkgCvfsxmeyaUz4fFFfqcQWLA3l94LN4/s1600-h/orchestre+winkin.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 400px; height: 321px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1Ie3NR1meW92agirkgciJ_WCTrzyQbK_e63p67-LRxFO_A7yA0LOZfbXBwni1zOXKkNMqL6iZLvEayJ0t8CPK0b44T_-Ou9zQzMcqtrDYB-6MkgCvfsxmeyaUz4fFFfqcQWLA3l94LN4/s400/orchestre+winkin.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5433673069606723250" border="0" /></a>On voit qu'avec ce schéma la communication est définie comme la production collective d'un groupe qui travaille sous la conduite d'un leader. Les questions à se poser seront : quelle est la conduite des acteurs?Quel est le code régulateur? Quelle est la prestation de chacun? L'orateur face à son auditoire peut tout à fait s'apparenter au chef d'orchestre dans la mesure où il ne <span class="blsp-spelling-corrected" id="SPELLING_ERROR_11">considérera</span> plus ce dernier comme passif mais comme actif et productif. Il ne s'agit plus seulement de transmettre des informations à une masse inactive. Le schéma de linéaire devient circulaire.eric taronhttp://www.blogger.com/profile/14841759705227549527noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5951863111817502885.post-9666284501068955812010-01-26T02:19:00.000-08:002010-01-27T03:18:06.058-08:00leçon N° 7 : Quand la théorie vient au secours de la pratique<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLWvwFDb4KKtFqRWQjzXKUWaIbTx_hTpJ7pMSWkunei48GmoTLvR7Rbt7dVWGMAcrTtfOS8Dux7xCPsr8BdUSl7ALdZrqwPAJXENuNl8HD4N0A7CIgLfSODBuiqhjfK9vZiqEJsSH5oVU/s1600-h/sch%C3%A9ma+com+1.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 347px; height: 179px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLWvwFDb4KKtFqRWQjzXKUWaIbTx_hTpJ7pMSWkunei48GmoTLvR7Rbt7dVWGMAcrTtfOS8Dux7xCPsr8BdUSl7ALdZrqwPAJXENuNl8HD4N0A7CIgLfSODBuiqhjfK9vZiqEJsSH5oVU/s400/sch%C3%A9ma+com+1.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5430992008656997682" border="0" /></a>Commençons par préciser un point qui me semble important. Quand on s'intéresse à la communication on trouve généralement des schémas qui modélisent le processus communicationnel. Le schéma présenté ci-dessous est un exemple souvent cité. Mais il faut insister sur le fait que ce schéma dit de la communication n'est qu'un essai de modélisation de la communication. Il ne faut pas l'envisager comme beaucoup le font trop souvent comme LE MODÈLE de la communication. Il emprunte à plusieurs théories que je vais succinctement rappeler ici.<br />Les chercheurs ont souvent produit des modèles pour expliquer la communication. Chaque modèle est lié à un contexte, à une époque et à un projet scientifique différents. Ce modèle agit selon Alex Mucchielli comme "<span style="font-style: italic;"> un mécanisme perceptif et cognitif différents qui transforme la réalité en représentation."</span> Il permet d'en voir certains aspects mais il en occulte également d'autres, ce qui fait qu'il n'est pas envisageable de penser à Un modèle unique de la communication mais à des modèles.<br />La base de ce schéma est constitué par le modèle du télégraphe encore appelé modèle mathématique de l'information selon Shannon. La théorie mathématique de la communication est née de la télégraphie et de la cryptographie, des efforts de l'ingénieur électricien Claude Shannon. Il chercha des réponses à la question suivante : Comment faire circuler le plus grand nombre de messages en un minimum de temps et cela sans perte?<br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfsEODdt4nmsb4Si5WmD_UE5JaK173CvafdCqkSLm3UZ93RwjZUzNn13i9_UQ2rcknbQzYsfl5TQc06cEX9ZysABvbMsnUhTWWlpLVYXi2NOtw11fsRbbzpHxgFqnw2QqeDSxVcqOpuEE/s1600-h/sch%C3%A9ma+shannon.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 400px; height: 300px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfsEODdt4nmsb4Si5WmD_UE5JaK173CvafdCqkSLm3UZ93RwjZUzNn13i9_UQ2rcknbQzYsfl5TQc06cEX9ZysABvbMsnUhTWWlpLVYXi2NOtw11fsRbbzpHxgFqnw2QqeDSxVcqOpuEE/s400/sch%C3%A9ma+shannon.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5431047421262311138" border="0" /></a>Ce schéma est linéaire et on trouve deux pôles qui définissent une origine et une fin, la communication repose alors sur une chaîne de constituants : source, émetteur, canal, récepteur et destinataire. La source d'information produit un message (la parole au téléphone), l'émetteur ou <span style="font-style: italic;">encoder</span> qui transforme ce message en signaux afin de le rendre transmissible (le téléphone qui transforme la voix en signaux électriques), le canal qui est le moyen utilisé pour transporter les signaux (câble), le récepteur ou <span style="font-style: italic;">decoder</span> qui reconstruit le message à partir des signaux et le destinataire qui est la personne à laquelle le message est transmis.<br />Donc ce schéma devient le suivant si on l'applique à la communication orale.<br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZxs4KLemz-lAmg6tVx76Z0HEe6DrHAPTCdOTzN_s20aV1qegZIt-sfTSrwdusOwQqXVSetUGgI7VizU7j6puzrHme1TXsMqnKdQVDB0-b2HvaxlKAoNxUUHJI8XlEme7VpDegtO1gXrs/s1600-h/shannon+2.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 400px; height: 185px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZxs4KLemz-lAmg6tVx76Z0HEe6DrHAPTCdOTzN_s20aV1qegZIt-sfTSrwdusOwQqXVSetUGgI7VizU7j6puzrHme1TXsMqnKdQVDB0-b2HvaxlKAoNxUUHJI8XlEme7VpDegtO1gXrs/s400/shannon+2.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5431048642842874914" border="0" /></a>L'objectif de Shannon était de dessiner un cadre mathématique à l'intérieur duquel il est possible de quantifier le coût d'un message, d'une communication entre deux pôles en présence de perturbations aléatoires dites "bruit".<br />Le présupposé de la neutralité des instances émettrice et réceptrice s'est ainsi trouvé transposé dans les sciences humaines qui se sont réclamées de cette théorie. Or Shannon ne tenait pas compte de la signification des signaux c'est-à-dire du sens que lui attribue le destinataire.<br />Weaver viendra compléter à cet effet ce modèle.<br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjos1JhAVKKFqNekplmPz_fOXMhMK1IiYVZGsVSB4OWf2RJaOA-Lis4PgmgxFdprO04TX7f_6c-9_Fwc3tS6cNrPNVTMfb8it-wGiVx5mZyDv9CAE6f-XcboAI0LxLgVEDO0sVdYjnT8hA/s1600-h/weaver+schema.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 400px; height: 172px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjos1JhAVKKFqNekplmPz_fOXMhMK1IiYVZGsVSB4OWf2RJaOA-Lis4PgmgxFdprO04TX7f_6c-9_Fwc3tS6cNrPNVTMfb8it-wGiVx5mZyDv9CAE6f-XcboAI0LxLgVEDO0sVdYjnT8hA/s400/weaver+schema.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5431059414333039714" border="0" /></a>On finalise ce schéma en faisant appel à Norbert Wiener qui fut le professeur de Shannon. Wiener s'est imposé comme le père de la cybernétique que l'on peut présentée comme la science des machines ou de l'organisation. Il fonde sa réflexion sur le principe de la supériorité du tout sur les parties : chaque élément d'un organisme est fonctionnel et doit contribuer au maintien de l'ordre biologique global. Il introduit un processus de <span style="font-style: italic;">feed-back</span> ou <span style="font-style: italic;">rétroaction</span>, ce qui change la situation car un correcteur permettra ainsi de corriger une erreur ( de tir dans l'ajustement des tirs anti-aériens de DCA pour lequel Wiener était mandaté). Cela s'apparente dans le schéma de Shannon à un mécanisme de réduction du bruit, lui-même assimilé à l'incertitude.<br />Ce que l'on peut résumer par un schéma emprunté à Mucchielli.<br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi19cOlX29fr3j3ABFhwT8rQHFovoQJHU8lZhssrf1RArjF5afC3r3PocPDPsK0VOowEwwImwweap1jE_mrSbJX07s2MXZRkLdy08WZnhT7uhACarDFCQaG3FxnL_k-aVmkzGBHMhkVvw8/s1600-h/mucchielli.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 400px; height: 207px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi19cOlX29fr3j3ABFhwT8rQHFovoQJHU8lZhssrf1RArjF5afC3r3PocPDPsK0VOowEwwImwweap1jE_mrSbJX07s2MXZRkLdy08WZnhT7uhACarDFCQaG3FxnL_k-aVmkzGBHMhkVvw8/s400/mucchielli.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5431072610676341954" border="0" /></a>La notion de référent vu dans le premier schéma fait, quant à elle, référence au modèle linguistique de Jacobson.<br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjB6oGl1rznTAVqSSLRl-osVSU7KVgXU-nMzx_QHF6Yxp7moWV4-BZ_jRIR_H2K84kJYVt6vO4x59gw6_QctmjZFPhryFRovwQ8skAnltDcDPvqgPEKx0PNVOx5zKxF27jepuVX2markn4/s1600-h/jacobson.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 400px; height: 184px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjB6oGl1rznTAVqSSLRl-osVSU7KVgXU-nMzx_QHF6Yxp7moWV4-BZ_jRIR_H2K84kJYVt6vO4x59gw6_QctmjZFPhryFRovwQ8skAnltDcDPvqgPEKx0PNVOx5zKxF27jepuVX2markn4/s400/jacobson.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5431075165018629650" border="0" /></a>Dans cet article nous avons donc vu que le schéma de la communication était en fait un modèle "bricolé" à partir d'autres modèles. Il ne faut pas oublier non plus qu'il en existe d'autres comme celui de l'orchestre ou du double flux de l'information ou celui plus connu dû à Lasswel qui, avec sa fameuse question programme ("Qui dit quoi par quel canal avec quels effets") fut à l'origine de longues recherches sur les effets des médias sur les masses .<br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgL8K_E4x-uHl-qPS_d7ALhbHSIJh5r0ZTSVNFmmAXAAzSs4-FWndUEyHqRGqlEJwKFrSGSIPO99o4gfDGb74gwKqmfbEsXkUe4rgJOhfMQrmYE8F-tcjuNNiBUpDg-jOXcSxyvDN_4ZOs/s1600-h/lasswell+sch.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 400px; height: 161px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgL8K_E4x-uHl-qPS_d7ALhbHSIJh5r0ZTSVNFmmAXAAzSs4-FWndUEyHqRGqlEJwKFrSGSIPO99o4gfDGb74gwKqmfbEsXkUe4rgJOhfMQrmYE8F-tcjuNNiBUpDg-jOXcSxyvDN_4ZOs/s400/lasswell+sch.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5431076442550317298" border="0" /></a><br />Si on reprend le premier schéma, dit du télégraphe, on comprend aisément ce qu'il peut nous apporter en tant que professionnel de la prise de parole en public. Si nous souhaitons que notre message soit intégralement reçu, nous devons veiller à éliminer tous les types de bruit, toute déperdition ou du moins essayer de réduire ce bruit. D'où les mises en garde contre les difficultés d'émission, les parasites, les mauvaises conditions qui vont à la fois gêner et l'émission et la réception. On comprend aisément l'importance du feed-back qui va nous permettre de vérifier si l'information est bien reçue, comprise, mémorisée. C'est le b a ba de la prise de parole en public. Ce n'est toutefois pas suffisant car l'apport de Weaver est fondamental car la compréhension est elle-même sujette à des fluctuations difficiles à anticiper. Le récepteur a-t-il par exemple la même représentation mentale que l'émetteur? Mettent-ils le même sens sur ce mot? etc. Car il ne faut pas oublier cette notion de référent auquel va s'ajouter celle de vécu commun. Il est plus aisé de transmettre certains types d'information à quelqu'un qui vient de vivre la même chose que vous qu'à une personne étrangère à votre vécu. Là encore le feed-back est une aide utile pour s'asssurer que l'on parle des mêmes choses ou que ce que vous évoquez ne se traduit pas par un contre sens chez l'autre.<br />Toutefois ce modèle est incomplet et ne dit pas tout malgré son utilité, et je fais référence à l'école de Palo Alto qui considère que la transmission d'informations n'est pas seule dans la communication mais qu'il faut tenir compte de la relation ce que l'on peut traduire par ce schéma.<br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMFpHJWrmOVMJasncfRE_zvRA-xG1Ro2A5phar4OveaEEnGA0gcHIGTc0vlPrTO_imr2M2RoOyq3rb7Tw38Ntcfg8qOt295czGvw6zuxURQhw3Mbbyna7fVg9y4xGNUnELlO4Sru6HNaY/s1600-h/modele+relatioinnel.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 400px; height: 176px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMFpHJWrmOVMJasncfRE_zvRA-xG1Ro2A5phar4OveaEEnGA0gcHIGTc0vlPrTO_imr2M2RoOyq3rb7Tw38Ntcfg8qOt295czGvw6zuxURQhw3Mbbyna7fVg9y4xGNUnELlO4Sru6HNaY/s400/modele+relatioinnel.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5431372608235862818" border="0" /></a>On distingue alors le contenu qui est l'information de la relation. Exemple : <em>Je m’approche d’une jeune femme pour lui demander mon chemin (contenu). Ce n’est pas un hasard si je l’ai choisie plutôt que le monsieur à côté (relation).</em> <p class="texte1"><strong>Perturbation possible</strong> : confusion entre le contenu et la relation.<br /> Exemple: <em>Il est possible que je me sois dirigé vers la jeune femme parce qu’elle était la seule présente sur place pour m’aider. Mais, elle peut me mettre une claque, pensant que je la drague.</em></p> Il existe également un autre principe, celui de la dualité dans le message. Il y a deux modes distincts et complémentaires : <p class="texte1"> <strong>Digital</strong> :lié au langage et à un code; pour communiquer, il est nécessaire que les interlocuteurs aient un code commun (même langue).</p> <p class="texte1"> <strong>Analogique</strong> : gestuelle, mimique et posture; ce mode est plus intuitif et reste compréhensible sans dictionnaire !</p> <p class="texte1"> <strong>Perturbation possible</strong> : perte ou absence de congruence entre le verbal et le non-verbal; vous pouvez la détecter chez votre interlocuteur. Cela ne vous arrivera pas si vous dites ce que vous pensez et si vous pensez ce que vous dites !</p> <strong><span style="font-size:130%;"></span></strong> <p class="texte1">Le troisième principe est celui de la ponctuation des échanges. C’est la suite des échanges dans une communication, une suite de segments et le regard que chacun porte sur le comportement de l’autre.</p> <p class="texte1">Exemple : <em>Lui s’enferme dans le bureau parce que sa femme râle; elle râle parce qu’il s’enferme dans son bureau.</em></p> <p class="texte1">Peu importe de savoir qui a raison ou tort, l’important est de comprendre que chacun « ponctue » son échange pour maintenir le système dans cet équilibre.</p> <p class="texte1"> Chacun fait plus de la même chose, il faut modifier les ponctuations.</p> <p class="texte1"><strong>Perturbation possible</strong> : au premier degré, elle est évidente. Il faut en plus se méfier de la « prédication », ne pas présupposer.</p> <p class="texte1"><em>Le mari s’enferme parce qu’il présuppose que sa femme va râler ou la femme râle parce qu’elle présuppose que son mari va s’enfermer.</em> Nous trouvons toujours le moyen de vérifier notre présupposé pour pouvoir dire<em>: « tu vois, je le savais !».</em></p><strong><span style="font-size:130%;"></span></strong> <p class="texte1"> Dernier élément à prendre en compte, celui de la méta-communication. Méta-communiquer, c’est échanger sur sa propre communication au niveau du contenu ou au niveau de la relation.</p> <p class="texte1">Exemple:<em> « Si je te dis ça, c’est parce que je t’apprécie. », j’explique et justifie le pourquoi de ma communication. En tapant sur un verre pour obtenir le silence, je « méta-communique » que je souhaite communiquer quelque chose.</em></p> <p class="texte1"><strong>Perturbation possible</strong> :<em> Ne pas méta-communiquer, ne pas prendre de recul, risque de laisser la communication s’enfermer dans le conflit. Il faut savoir dire : « Il y a quelque chose qui ne va pas. ».</em></p> <p class="texte1">On voit ce que les différents chercheurs peuvent nous apporter mais le nombre de concepts et leur incompatibilité peuvent devenir un handicap. Il n'y a pas une définition du mot communication mais des définitions et les sciences de l'information et de l'information nous confirment ce fait. Elles sont pluridiciplinaires et tentent de nous éclairer sur les phénomènes de communication mais les différentes chapelles peuvent également égarer certains.<br /> </p>eric taronhttp://www.blogger.com/profile/14841759705227549527noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5951863111817502885.post-53566877701892305022009-11-17T02:48:00.000-08:002009-11-17T05:32:50.805-08:00Leçon N°4 Redonner du prestige à l'oralité (entr'acte)<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWLlEo6JbeULQJxlKv6v2dp33j0VKuJBBWrR5ESW30_WSqm2uujETV9CXdfWVgvm_Tveq-wzOK_U4rtjA64IzllihKUIO_PPsEW4lSExc28M9RmNLzluv1qrfu95RZxSzmNGgiHLUDFN8/s1600/gougaud.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 108px; height: 116px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWLlEo6JbeULQJxlKv6v2dp33j0VKuJBBWrR5ESW30_WSqm2uujETV9CXdfWVgvm_Tveq-wzOK_U4rtjA64IzllihKUIO_PPsEW4lSExc28M9RmNLzluv1qrfu95RZxSzmNGgiHLUDFN8/s200/gougaud.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5405030210039470722" border="0" /></a><span style="font-weight: bold;font-size:130%;" >E</span>n Occident et surtout en France, il existe une primauté culturelle du langage écrit contre la primauté historique et évocatrice du langage oral. Pourtant l'oralité permet, selon le conteur Henri Gougaud, d'utiliser beaucoup plus d'outils que l'écrit pour évoquer, suggérer, susciter images et émotions : les gestes, la voix et ses intonations, les silences, la présence physique du conteur, etc. Mais pour la plupart d'entre nous nous avons perdu la faculté d'utiliser tous ces outils. Aussi, il est important de travailler toutes les ressources physiques de l'oralité. Et ça, il n'y a que l'exercice oral, l'entraînement, les exercices qui le permettent.<br />L'orateur comme le conteur est d'abord une présence et celle-ci doit être, si possible rayonnante. Il est nécessaire tout d'abord de prendre conscience de tout ce qui entrave la circulation de la parole, puis de s'en défaire. Il s'agit le plus souvent de peurs, de désir de briller, d'encombrements mentaux divers, d'intellectualisation déplacée. Ainsi le corps, le cœur, l'esprit, le désir doivent être au service de ce que raconte l'homme qui parle. On aimerait tous connaître les fameux secrets des grands orateurs, en effet savoir comment ils s'y prennent pour qu'on les écoute jusqu'au bout par exemple. Il y en a un facile à débusquer, il suffit de les écouter et vous remarquerez que la plupart d’entre eux arrivent à exprimer des idées compliquées avec des mots simples. Car contrairement au lecteur, l'auditeur n'a pas la possibilité de revenir sur ce que vous avez dit.<br />Démonstration avec le conteur Yannik Jaulin:<br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiHqI8bwPvlMIs-tZ8zsQ6p13dIN0NVLwWYVl_ef6tupY-xJY1dAJG7wquRNLkZsj63HRKOscJT2FGuNyESgO1x9ozfP6VtBmP2KgGadezKVJpRSeAiEOZM-Ws2BPdbo9DsqBHJJd8AMoA/s1600/jaulin.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 400px; height: 313px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiHqI8bwPvlMIs-tZ8zsQ6p13dIN0NVLwWYVl_ef6tupY-xJY1dAJG7wquRNLkZsj63HRKOscJT2FGuNyESgO1x9ozfP6VtBmP2KgGadezKVJpRSeAiEOZM-Ws2BPdbo9DsqBHJJd8AMoA/s400/jaulin.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5405063848144829474" border="0" /></a><a href="http://www.dailymotion.com/video/x1z54h_bobio-lachet_creation">http://www.dailymotion.com/video/x1z54h_bobio-lachet_creation</a><div class="titre_petit_contenu"><br /><br /><br /></div>eric taronhttp://www.blogger.com/profile/14841759705227549527noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5951863111817502885.post-71963946302258474692009-11-10T08:55:00.000-08:002009-11-10T09:16:05.670-08:00Leçon N°2 Faire rire mais pas trop<div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjABOq3ARdDjGXZszIVfkvPXfpdEP7zvq8sfEWE1Kd_Y2iIDME2jNwk0We0So6ag4j_ivadYuqhJ_rGW4mqQ3lUn_KlMbLM-T02jdrs_0gH_u2R_vu8JL0t-UM_SyDURtEhMMcPbdS9Hlc/s1600-h/sarko+oui+non.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 400px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjABOq3ARdDjGXZszIVfkvPXfpdEP7zvq8sfEWE1Kd_Y2iIDME2jNwk0We0So6ag4j_ivadYuqhJ_rGW4mqQ3lUn_KlMbLM-T02jdrs_0gH_u2R_vu8JL0t-UM_SyDURtEhMMcPbdS9Hlc/s400/sarko+oui+non.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5402520343068346546" border="0" /></a><a href="http://www.youtube.com/watch?v=IT1MnOyCWOE">http://www.youtube.com/watch?v=IT1MnOyCWOE</a><br /></div><br /><span style="color: rgb(102, 51, 102);font-size:130%;" ><span style="font-weight: bold;">La fameuse phrase du oui non, véritable sketch</span></span><br /><br />Loin de moi de vouloir me moquer de ceux qui nous gouvernent, ces deux exemples n'ont pas de connotations politiques, ils servent mon discours sur la nécessité de préparer sa prise de parole. En effet, cela peut se révéler catastrophique comme on peut le voir sur ces extraits, soit parce qu'on n'a pas de talent naturel et qu'on ne maîtrise pas l'improvisation ce qui a pour conséquences des hésitations à répétitions comme chez notre secrétaire d'état aux Aînés, soit parce que l'on se lance de manière hasardeuse, à la hussarde ai-je envie de dire comme notre Président. Mais le plus grand risque bien sûr est de tenir des propos incohérents .eric taronhttp://www.blogger.com/profile/14841759705227549527noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5951863111817502885.post-67053741926600615222009-11-10T08:41:00.000-08:002010-12-30T09:24:38.141-08:00leçon N° 11 Eveiller l'attentionComment captiver son auditoire, susciter l'intérêt des autres, éveiller l'attention du public dès les premiers instants ?<br />L'entrée en matière d'une intervention est souvent déterminante : elle doit attirer une attention favorable. C'est pourquoi elle mérite d'être travaillée, testée. Il doit s'agir d'un tremplin qui vous propulsera sur le bon chemin de l'argumentation. A l'inverse, une entrée en matière laborieuse sera un handicap souvent difficile à surmonter.<br />Ne démarrez pas par des généralités mais plutôt par une anecdote, une histoire. En un mot : il vous faut interpeller l'auditoire .<br /><br /><span style="font-size:130%;"><span style="font-weight: bold;">1 Dévoilez votre idée phare<br /></span></span>Nous avons tendance à suivre un raisonnement logique qui consiste par exemple à expliquer le contexte puis à dévoiler l'idée nouvelle, or pourquoi ne pas frapper fort d'entrée en donnant la solution d'emblée?<br />Pour se préparer efficacement, posez-vous la question suivante : comment obtenir l'assentiment de mes interlocuteurs?<br />Pour cela, ne retenez que des faits qui imposent votre idée phare ou qui s'imposent aux autres. Si vous faîtes des constats, ceux-ci doivent asseoir votre crédibilité. En effet, il ne faut s'engager que sur des faits avérés ou vérifiés.<br />Mais la plus grande efficacité réside le plus souvent dans la simplicité, allez à l'essentiel, faîtes simple et juste.<br />Il ne s'agit pas d'emblée d'exposer tous les faits, ne retenez que les faits majeurs au début.<br />La langue française est riche, pourquoi ne pas s'en servir ? Ainsi vous pouvez recourir aux métaphores sans pour autant en abuser. Faîtes preuve de créativité et éviter les écueils des images éculées, usées. Souvenez-vous de la phrase de Martin Luther King<span style="font-style: italic;"> ,I have a dream.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;"><span style="font-weight: bold;">2 Choisissez les mots qui feront mouche<br /><br /></span><span style="font-size:100%;">Certains mots ouvrent des portes, d'autres gênent ou peuvent être blessants. Prenez le temps de vous pencher sur tous les mots de votre accroche. Sont-ils porteurs de sens?<br />L'emploi de certains mots peut libérer, gratifier, frapper l'imagination de votre auditoire. D'autres ont un pouvoir évocateur immense, ne vous trompez pas de mot alors!<br />Surtout débarrassez votre discours de mots pollueurs comme "un petit peu de ", "je pense que", je voulais dire que", etc.<br />Ne soyez pas trop littéraire pour autant, la syntaxe à l'oral n'est pas la même qu'à l'écrit et si vous n'avez pas de talent particulier de comédien, votre discours ne sera pas vivant.<br />Certains mots sont plus mobilisateurs que d'autres. Privilégiez ainsi le "nous" au détriment du "on".<br />Les modes et les temps ont leur importance à l'oral. Pourquoi employer le conditionnel alors que souvent le présent de l'indicatif est plus approprié. "Je désire" pour "J'aimerais bien", par exemple.<br /><br /></span></span><span style="font-size:130%;"><span style="font-weight: bold;">3 Savoir se mettre en scène</span></span><br /><br />Il s'agit ici de préparation personnelle.<br />- La préparation matérielle : matériel audiovisuel, de votre positionnement face au public<br />- Représentation et image de soi devant un auditoire<br />- Comment donner une image positive dès la première prise de parole :<br />• prendre la parole, oser s'affirmer et garder le contrôle lors de l'intervention<br />• faire passer les messages<br />• conserver concentration et maîtrise de soi tout en apparaissant léger et attentif aux autres, à ce qui se passe autour de soi. Ne pas s'isoler dans sa bulle. Toujours garder le contact avec l'auditoire et s'efforcer de maintenir un rapport étroit avec chacun.<br /><br />Les rythmes et la construction d'une présentation ont également leur importance:<br />• par quoi commencer et par quoi finir<br />• dégager l'essentiel<br />• utiliser les silences et les pauses pour renforcer l'impact d'une présentation<br /><br />Il peut être également nécessaire de ne formuler qu'une <strong>seule idée par phrase</strong> selon le schéma suivant :<br /><p>- Une idée<br />- Un argument<br />- Un exemple</p> <p><strong style="font-weight: normal;">Les anecdotes, les histoires, les exemples permettent de faire vivre le discours</strong> et de reformuler l’idée sous une forme plus concrète et casser le rythmer la présentation.</p><p><br /></p>eric taronhttp://www.blogger.com/profile/14841759705227549527noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5951863111817502885.post-82091660893639874062009-11-09T03:07:00.000-08:002010-01-08T10:28:32.749-08:00Leçon N° 6 Comprendre l'importance du non-verbal<div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVpHmNFqwezrbgAOI8ds2KCd5xFn-fxTydBx5Gale0YfaE_wjsDiaDqfmF4BpiaaDTZS0pPOMv44HMPTHRECqvtbeolfz7A2FU2zOpLi6vcXpYnjxiIXKgilOQDYu0fIX9U80zm7kK1lE/s1600-h/slamiste+de+villiers.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 286px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVpHmNFqwezrbgAOI8ds2KCd5xFn-fxTydBx5Gale0YfaE_wjsDiaDqfmF4BpiaaDTZS0pPOMv44HMPTHRECqvtbeolfz7A2FU2zOpLi6vcXpYnjxiIXKgilOQDYu0fIX9U80zm7kK1lE/s320/slamiste+de+villiers.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5423935572387050338" border="0" /></a><a href="http://www.dailymotion.com/video/x2wko1_le-slamiste-mohamed-rouabhi_fun"><span style="font-size:85%;">http://www.dailymotion.com/video/x2wko1_le-slamiste-mohamed-rouabhi_fun</span><br /></a></div><br /><br /><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDWYJKy5nlvdCVuvLH2NQQGFtQdrpnElGRo-XfDL4M56X8PR79Oqka_vKzBzblWExhyphenhyphenhLZR5pYDXeE_sQc1bsHi9OdfIgx8pLlOZQJ6ivz3v-wE9pJWuq6Tobylaggl3KJpJnNJS74p6Y/s1600-h/mohamed+rouahbi+slamiste.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 298px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDWYJKy5nlvdCVuvLH2NQQGFtQdrpnElGRo-XfDL4M56X8PR79Oqka_vKzBzblWExhyphenhyphenhLZR5pYDXeE_sQc1bsHi9OdfIgx8pLlOZQJ6ivz3v-wE9pJWuq6Tobylaggl3KJpJnNJS74p6Y/s320/mohamed+rouahbi+slamiste.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5423935115960768146" border="0" /></a><span style="font-size:85%;"><a href="http://www.dailymotion.com/video/x1vrlq_mohamed-rouabhi_creation">http://www.dailymotion.com/video/x1vrlq_mohamed-rouabhi_creation</a><br /><br /></span><div style="text-align: left;">Deux vidéos de Mohamed Rouabhi. Dans les deux cas, nous avons le même texte, collé sur des images animées de Philippe de Villiers pour la première, et lors d'un concert par l'auteur lui-même pour la deuxième. Le slameur reprend l'idée de Marguerite Duras qui a utilisé la bande son de son film India song pour en faire un deuxième avec de nouvelles images. Quand on regarde les deux vidéos, on peut mesurer l'impact des images. Mohamed Rouabhi fait rire sur scène en slamant, De Villiers aussi, mais à ses dépens. Cette vidéo parodique est d'ailleurs beaucoup plus visionnée que l'autre et son impact est plus fort.<br />Alors pourquoi ça marche?<br /><br /><br />D'abord, le choix politique de Rouabhi de prendre des images du président du Conseil général de la Vendée n'est pas anodin mais ce n'est pas mon propos ici, ce qui m'intéresse dans cette vidéo c'est de montrer que les attitudes faciales de De Villiers se prêtent à merveille à ce jeu. Les rictus de la bouche sont évocateurs. Ils sont à rapprocher de ceux d'un autre homme politique, Jean Marie Le Pen. Il y a à la fois le dégoût et la colère.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgfxfxrveQ-dEd-VaQlg3dq7d2bEcYYovf6LCs9SZ2fucLgCO9RrxksUQhwqjRLOktWwAbBOebAg3j4aBTx45-z1g8OraoLH9vuaLfd3Xs5Jk8dH77Oh5rNTdMtujFr_KlTFcM8ox8Xw_k/s1600-h/de+villiers+2.JPG"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 164px; height: 200px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgfxfxrveQ-dEd-VaQlg3dq7d2bEcYYovf6LCs9SZ2fucLgCO9RrxksUQhwqjRLOktWwAbBOebAg3j4aBTx45-z1g8OraoLH9vuaLfd3Xs5Jk8dH77Oh5rNTdMtujFr_KlTFcM8ox8Xw_k/s200/de+villiers+2.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5423946279526366722" border="0" /></a><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgw7_MpC4-7li1LbojFjtzYHxuE3cefnhcPhgRlUl4PvLI9oyqQXeq_FDiKzwKoxu64QhB1odE3gUYwuDOViJvX4vQMGNIGXQqBW13stVfLcdQWLPdgfDNx14fNYW0cQ61z62nLyXUOAps/s1600-h/le+pen+doigt++agres.JPG"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 200px; height: 164px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgw7_MpC4-7li1LbojFjtzYHxuE3cefnhcPhgRlUl4PvLI9oyqQXeq_FDiKzwKoxu64QhB1odE3gUYwuDOViJvX4vQMGNIGXQqBW13stVfLcdQWLPdgfDNx14fNYW0cQ61z62nLyXUOAps/s200/le+pen+doigt++agres.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5423946535420913682" border="0" /></a><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /></div></div><br /><br /><br /><br /><span style=";font-family:georgia;font-size:100%;" >Cependant, je n'ai pas volonté ici de me livrer à des analyses gestuelles de nos hommes politiques mais d'attirer votre attention sur l'importance du non-verbal, injustement relégué, à mon sens, au second plan derrière le diktat du verbe.<br /><span style=";font-family:georgia;font-size:100%;" >Mais si la gestuelle est un vaste objet de recherches elle fait aussi l'objet de dérives interprétatives, qui intéressent d'ailleurs le monde de l'édition, à en juger le nombre élevé d'ouvrages sur le sujet. </span></span><span style=";font-family:georgia;font-size:85%;" ><span style="font-size:100%;"><span style=";font-family:georgia;font-size:100%;" >En consultant certains de ces ouvrages, vous apprendrez ainsi que chaque geste que vous entreprendrez, comme se pincer le lobe de l'oreille gauche est fortement chargé de symbolisme, vous qualifiant ou vous disqualifiant dans votre vie sociale.<br />Mais ceci est un autre débat et je vous renvoie au discours de Pascal Lardellier, professeur en SIC à l'Université de Bourgogne qui présentait une conférence sur le thème : <span style="font-style: italic;">Pour une lecture critique des gourous du décodage non-verbal, des sciences aux pseudosciences de la communication.<br /><br /></span></span></span></span><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgiyU-HljoXI-33Vf6HEHpR-joRt_-yIZ5hnFYTXCGzMGmLg3Nk5QEOL1tgPnZQHisPgpA_9l78yOa7H2TA8Ir-TRTHjuMaKoO3oolNuSFPi7TFygDI5g-2JHiSdVvRxuUpzOKhZHqRf9I/s1600-h/jospin+singe.JPG"><img style="cursor: pointer; width: 200px; height: 153px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgiyU-HljoXI-33Vf6HEHpR-joRt_-yIZ5hnFYTXCGzMGmLg3Nk5QEOL1tgPnZQHisPgpA_9l78yOa7H2TA8Ir-TRTHjuMaKoO3oolNuSFPi7TFygDI5g-2JHiSdVvRxuUpzOKhZHqRf9I/s200/jospin+singe.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5424414780613189138" border="0" /></a><span style=";font-family:georgia;font-size:85%;" ><span style="font-size:100%;">Ceci étant di</span></span><span style=";font-family:georgia;font-size:85%;" ><span style="font-size:100%;">t, il ne faut pas pour autant négliger certaines études sur nos gestes et nos comportements</span></span><span style=";font-family:georgia;font-size:85%;" ><span style="font-size:100%;">, notamment depuis les travaux des chercheurs de l'école de Palo Alto, qui ont remis en cause bon nombre d'idées sur la communication, en insistant pour certains sur l'importance du non-verbal. </span></span><span style=";font-family:georgia;font-size:100%;" >N'oublions pas que nous faisons partie de la famille des grands primates et à ce titre nos attitudes corporelles et nos mimiques ne sont pas éloignées de celles de nos cousins. Pour preuves ces quelques images empruntées à René Zayan.</span><br /><span style="font-size:85%;"><span style="font-size:100%;"><br /></span></span><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjzGHWBrrG64qm657hp-nK6KfkmCO8xXG_ptL1TDZD7DwKyahCryPuogpYE5X0RCKxQMAwcl4hvTSJHIiHCcqFu7f6pUKVdPNGXT3Q3FyyIamBd8ihs4z50XZmKHHO_oqmA3_9Ei5hHdHI/s1600-h/chirac+singe.JPG"><img style="cursor: pointer; width: 200px; height: 150px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjzGHWBrrG64qm657hp-nK6KfkmCO8xXG_ptL1TDZD7DwKyahCryPuogpYE5X0RCKxQMAwcl4hvTSJHIiHCcqFu7f6pUKVdPNGXT3Q3FyyIamBd8ihs4z50XZmKHHO_oqmA3_9Ei5hHdHI/s200/chirac+singe.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5424414623595986066" border="0" /></a><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhK1qdcCuWQ7Wq1V8gcHekddX0_VsIHwvAo2YuGJ_hJce8uON69EHYSY_lOFEQdsogaFlzqN5O_hWPfHp6vJu28PmTouz3UEa7PS4E8JxnbTBRetvBtyGRAA4bPO9Fbh7mYkRZFKMfMVcI/s1600-h/le+pen+singe+2.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 200px; height: 156px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhK1qdcCuWQ7Wq1V8gcHekddX0_VsIHwvAo2YuGJ_hJce8uON69EHYSY_lOFEQdsogaFlzqN5O_hWPfHp6vJu28PmTouz3UEa7PS4E8JxnbTBRetvBtyGRAA4bPO9Fbh7mYkRZFKMfMVcI/s200/le+pen+singe+2.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5424414342985635874" border="0" /></a><br /><span style="font-size:85%;"><span style="font-size:100%;"><br /></span><br /></span><br />Quand on regarde des hommes dits charismatiques comme Obama ou De Gaulle, on s'aperçoit que leur posture, c'est-à-dire le positionnement général de leur corps, est généralement ouverte, que leurs mouveme<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEitp6GjRRMH-yjmgUeVaI0tgLUFWSyiTSRjekey4L9A05JXFE8Dgu7nNR6pFRMA02QaXv5UB1Lms4M909aKfMD8L3YNh1yxJJ9zaVYj0eEhMACwBwH6BtAEMBm5NkWxz267udMsAf4LfYU/s1600-h/le+pen+singe.JPG"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 200px; height: 160px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEitp6GjRRMH-yjmgUeVaI0tgLUFWSyiTSRjekey4L9A05JXFE8Dgu7nNR6pFRMA02QaXv5UB1Lms4M909aKfMD8L3YNh1yxJJ9zaVYj0eEhMACwBwH6BtAEMBm5NkWxz267udMsAf4LfYU/s200/le+pen+singe.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5424414235990854850" border="0" /></a>nts sont amples, à la manière de ceux des grands singes dom<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiE3MwH8xZtQK6y44Rnk8fcWmosTZLmhfoRO-aOyuIyRIllRuosfo_Yjk4QmdDp9cEkdrEcvHtnoxHm3dRrFbCUGkXIQ_tCI4YbAzefaObRgjrLWaSbVYrUyKMGf54eJ74uuqph2MCjpFw/s1600-h/bush+singe.JPG"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 200px; height: 154px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiE3MwH8xZtQK6y44Rnk8fcWmosTZLmhfoRO-aOyuIyRIllRuosfo_Yjk4QmdDp9cEkdrEcvHtnoxHm3dRrFbCUGkXIQ_tCI4YbAzefaObRgjrLWaSbVYrUyKMGf54eJ74uuqph2MCjpFw/s200/bush+singe.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5424414464030660770" border="0" /></a>inants.<br />Ainsi on vous apprendra à vous tenir droit, à ne pas croiser les jambes, ni les écarter trop ou de les allonger si vous êtes assis. De même, vous ne croiserez pas les bras, ni les cacherez derrière votre dos alors que vos mains n'iront pas tapoter la table, ne tripoteront pas le stylo ou n'iront <span style="font-family:georgia;">pas à la rencontre d'un bouton sur votre visage ou ne presseront pas votre nez, etc. C</span><span style="font-family:georgia;">ar ces gestes trahissent souvent votre mal être d'orateur. Il ne faut pas non plus se transformer en sémaphores, multipliant ainsi les informations.<br />Des gestes, oui, de la gesticulation, non.</span><br /><span style="font-family:georgia;"><br />Ces derniers devront être le prolongement de votre parole, ponctuer votre discours mais en aucun cas être en contradiction avec vos dires.</span> Ce qui serait la marque d'une certaine incohérence. Car notre corps peut nous trahir, comme le prouvent les tests liés à la détection de mensonges.<br />Par ailleurs, des études récentes tendent à montrer que la communication non verbale n'est pas anodine dans le cadre de la formation et de l'éducation. Elles montrent, par exemple, que certains gestes référentiels permettent d'illustrer certains contenus, ou même aident à mémoriser en stimulant des compétences de traitement cognitif parallèles au langage. Le corps de l'enseignant serait également un vecteur de projections affectives et de motivation, notamment sa distance, mais également sa distribution du regard, qu'elle soit sélective, générale ou exclusive.<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnSwJYzvIhYWDdZc2zcxY-xXfjsPf_aPeWFzaMk0phhEZwrJpko8lyGR7jc7-9LCFEb4qdxYw7J811npru_zSDZKSwSsPrTnXK1shl82xG-PIyY3J5qGZdwP_mEioK0Jbukjt8olz8W9M/s1600-h/balladur+regard.JPG"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 200px; height: 177px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnSwJYzvIhYWDdZc2zcxY-xXfjsPf_aPeWFzaMk0phhEZwrJpko8lyGR7jc7-9LCFEb4qdxYw7J811npru_zSDZKSwSsPrTnXK1shl82xG-PIyY3J5qGZdwP_mEioK0Jbukjt8olz8W9M/s200/balladur+regard.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5424432993526637170" border="0" /></a><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiCyZLTHgf7hiOtBBMxCZ0yZcNQ7BT9wIuFxFXemY1IJfvRg-ehaGS-padQArQK9W3lUJLhIoXwE9OS6oeupsnug4jIvklyjtUXxpINJYdJYJiA7g4ZTB0XVkqEXQ46JuBewr7usUzKI68/s1600-h/pasqua.JPG"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 133px; height: 200px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiCyZLTHgf7hiOtBBMxCZ0yZcNQ7BT9wIuFxFXemY1IJfvRg-ehaGS-padQArQK9W3lUJLhIoXwE9OS6oeupsnug4jIvklyjtUXxpINJYdJYJiA7g4ZTB0XVkqEXQ46JuBewr7usUzKI68/s200/pasqua.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5424433079517356338" border="0" /></a><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br />Ainsi, pour revenir à notre première vidéo, Philippe De Villiers prête son image bien malgré lui car son attitude apparaît méprisante sur les images diffusées .<br />Pas besoin non plus d'être un nouveau gourou de l'interprétation des gestes pour vérifier la différence entre l'attitude Charles Pasqua et celle d'Edouard Balladur.<br />Ce qui compte c'est la cohérence entre notre attitude corporelle, notre posture, notre gestuelle et nos paroles.<br /><span style=";font-family:lucida grande;font-size:100%;" ><br /></span><br /><span style="font-size:100%;"><br /></span><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><span style="font-size:85%;"><br /><em></em></span>eric taronhttp://www.blogger.com/profile/14841759705227549527noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5951863111817502885.post-23633569234199099032009-11-09T03:06:00.000-08:002009-11-26T10:29:17.438-08:00Leçon N° 5 Construire son discours<h3>«<strong> Il n’y a pas de sujet ennuyeux, il n’y a que des orateurs ennuyeux !</strong> »</h3><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGdI0ooHhyn4HOpkCTeTelVjx6IYDLdhDgKrnX-ErAO5kkV-m9Il2UxYM1qrwgKY-LtQO01KixD1YxaxqLX2yrf6xY8OHrbx7HItHng3w2uQwVwZD8yIJbu0yur1N_phTV4QLyn0R-MF4/s1600/gordon+brown.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 400px; height: 266px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGdI0ooHhyn4HOpkCTeTelVjx6IYDLdhDgKrnX-ErAO5kkV-m9Il2UxYM1qrwgKY-LtQO01KixD1YxaxqLX2yrf6xY8OHrbx7HItHng3w2uQwVwZD8yIJbu0yur1N_phTV4QLyn0R-MF4/s400/gordon+brown.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5408480066253933202" border="0" /></a><span style="font-size:85%;">Gordon Brown, l'orateur le plus ennuyeux pour nos amis britanniques</span><br /><br /></div>Après avoir identifié vos faiblesses et valorisé vos forces sur le sujet vous allez pouvoir construire votre communication.<br />La maîtrise du contenu est essentielle mais rarement suffisante. Une communication efficace ne repose pas seulement sur une bonne connaissance du sujet. Nombreux sont les exemples de discours d'orateur spécialiste ou expert qui ne passent pas la "rampe". Encore une question à se poser : <span style="font-weight: bold;">Comment le dire?</span> En y répondant vous organiserez vos idées en un plan et aurez une première idée des supports à utiliser.<br />Fondamentalement généreux, vous aurez envie de tout dire. Pourtant en tant qu'auditeur, il vous est difficile de tout suivre et encore moins de tout retenir.<br />Vous pouvez dans un premier temps jeter en vrac toutes vos idées puis il vous faudra choisir et surtout éliminer, en fonction du contexte, du public, de l'objectif, du temps alloué. Ensuite il vous faudra hiérarchiser ces idées et enfin les organiser.<br />N'oubliez pas les questions précédentes : <span style="font-weight: bold;">Q</span><span style="font-weight: bold;">uelle est mon approche ? </span>(pédagogique, provocatrice, séductrice);<span style="font-weight: bold;"> quelle est ma méthode? </span>(participative, didactique, directive)<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEii7wdaZJ0ztKmUSv37OcPw9nOK1dJv7obLoizmyrKwYPYymbFo29tPl-K8GPBsj5xzxKEYaBeHfgu0eb60RcJmp-vB9Q4dQ7TqFzpqLs3l1zSRYuRVasL7ZaUXCZ0a1VTYOONVAoEueLo/s1600/mur.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 165px; height: 216px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEii7wdaZJ0ztKmUSv37OcPw9nOK1dJv7obLoizmyrKwYPYymbFo29tPl-K8GPBsj5xzxKEYaBeHfgu0eb60RcJmp-vB9Q4dQ7TqFzpqLs3l1zSRYuRVasL7ZaUXCZ0a1VTYOONVAoEueLo/s400/mur.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5408479543229488210" border="0" /></a><h3>Structurer son discours<br /></h3> La réussite de votre discours dépendra en partie de l'impact de deux moments fondamentaux : début et fin.<br />Pour travailler votre plan et présenter efficacement vos idées, je vous suggère de commencer par préparer la fin puis de structurer le développement et de terminer par le début.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Les sept points pour construire son discours</span><br />Inspiré du travail de Lionel Bellenger voila ce que cela peut donner :<br /><br /><span style="font-weight: bold;">1 L'objet du discours</span><br />Pas nécessairement la première étape mais il doit apparaître clairement à un moment donné. Si vous n'avez pas un titre précis c'est souvent parce que votre communication est encore confuse dans votre esprit. Il pose la problématique. Chaque mot compte, vous devez prendre le temps nécessaire à l'élaboration d'un titre qui sera le reflet de votre discours.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">2 L'interpellation</span><br />On peut commencer par ce point. Il s'agit de mettre en appétit l'auditeur, de lui donner envie de vous écouter, de le rendre actif. Le titre peut en soi porter cette interpellation soit parce qu'il intrigue, ou parce qu'il provoque, pose le problème d'une manière originale.<br />Il peut s'agir d'une question, d'une anecdote, d'un témoignage, d'une image forte, d'un paradoxe, d'une métaphore, d'une citation, de données chiffrées, etc. Les possibilités sont infinies.<br />L'auditeur ainsi interpellé se doit de vous écouter, il a envie d'en savoir plus.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">3 L'effet d'annonce</span><br />Vous devez guider votre auditoire et lui indiquer comment vous allez procéder. Ainsi vous annoncerez votre plan ou la manière dont vous compter mener votre discours. L'auditeur sera mis en confiance et acceptera d'autant plus de vous suivre.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">4 Le développement</span><br />Vous avez le choix entre le plan exposé qui s'articule autour de grandes idées énumérées, le plan progressif qui se focalise sur une idée et va du général au particulier. C'est le plus classique mais pas forcément le plus efficace à l'oral. Je préfère quant à moi le plan journalistique qui va du particulier au général. C'est l'événement qui démontre le concept. Pour une information technique, vous pouvez adopter le plan dynamique qui repose sur objectif, solutions, informations et avantages ou celui qui exposent les faits donc un constat, les opinions et enfin les recommandations.<br />Vous commencerez ainsi : "<span style="font-style: italic;">Nous pouvons observer que... ou Voilà la situation"; "Nous avons remarqué que, etc."</span> Pour les opinions vous opterez pour des phrases du genre "<span style="font-style: italic;">Mon sentiment est que...; Je pense que... J'ai l'impression que..."</span><br /><br /><span style="font-weight: bold;">5 La restriction</span><br />Bellenger insiste sur le fait qu'il y a souvent des contre arguments et que ceux-ci ne doivent pas être ignorés sous peine de voir un autre que vous se charger d'en informer l'auditoire et vous mettre ainsi en porte à faux. Il s'agit dans votre préparation de prévoir les objections, les interruptions, les critiques.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">6 Le renforcement</span><br />C'est l'argument choc que vous voulez mettre en évidence ou au contraire une précision que vous apportez car elle se situe à un autre niveau de votre discours. Ainsi, une donnée financière ne sera pas noyée au milieu de celles plus techniques.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">7 La conclusion</span><br />Savoir conclure est la marque des grands. Il peut s'agir d'une synthèse mais elle doit se poursuivre par une ouverture c'est-à-dire ne pas se clore sur une barrière. Quel est le message que vous voulez faire passer? Comment mettre en action le public? Comment susciter l'adhésion ou le débat? En aucun cas votre communication doit se terminer par une phrase du genre "<span style="font-style: italic;">voilà j'en ai terminé"</span> comme si vous vous étiez débarrassé de votre discours.eric taronhttp://www.blogger.com/profile/14841759705227549527noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5951863111817502885.post-83208914906824572102009-11-09T03:05:00.001-08:002009-11-15T10:15:42.404-08:00Leçon N°3 Savoir se préparer<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMV3SianlMKrYMEfwFo0MuPo2cO39RNodHPLT8Ot65kHOW5XqREhuvxdOHrnKc6WumO56-YiLHraVBpIcdzbx-w9IlM07vhN0WCj04Z5P2oMR48x-YdE8K31lHI-DBeFHe66R4ZSgfy3c/s1600-h/prepa+oral+2.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 400px; height: 392px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMV3SianlMKrYMEfwFo0MuPo2cO39RNodHPLT8Ot65kHOW5XqREhuvxdOHrnKc6WumO56-YiLHraVBpIcdzbx-w9IlM07vhN0WCj04Z5P2oMR48x-YdE8K31lHI-DBeFHe66R4ZSgfy3c/s400/prepa+oral+2.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5404395622377784338" border="0" /></a><br /><br /><span style="color: rgb(51, 51, 255);font-size:130%;" >Quelques conseils pratiques pour bien préparer son discours</span><br />Pour maîtriser sa communication orale il faut savoir se mettre en situation et donc de reconnaître qu'il y a un avant, un pendant mais aussi un après. Pour la préparation matérielle et personnelle d'une intervention, je distinguerai plusieurs phases. Ici il sera question de la préparation du contenu, nous verrons dans d'autres leçons comment se préparer physiquement et mentalement.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">1. Préparation du contenu</span><br />D'abord, se poser les bonnes questions :<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Pourquoi vais-je prendre la parole?</span><br />En effet, dans la vie courante on parle pour des raisons très diverses, expliquer, convaincre, divertir, informer, etc. Pour une prise de parole en public efficace il faut savoir avec précision sur quel registre on se place même si cela ne doit p<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXGH1MVyktIOuljFcf-wH2XV7DQ5-c37UkSFDls9TyYHXJfoXs28BHUaBcYaQ_bCaf1IXfJlh-l2yeXVwkMbmchLwD5FQvnxWNqwgtJokN7TFMumn0zbpLen7jgcRzyfHSFM2kj4yO-iA/s1600-h/sarkozy+royal.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 320px; height: 230px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXGH1MVyktIOuljFcf-wH2XV7DQ5-c37UkSFDls9TyYHXJfoXs28BHUaBcYaQ_bCaf1IXfJlh-l2yeXVwkMbmchLwD5FQvnxWNqwgtJokN7TFMumn0zbpLen7jgcRzyfHSFM2kj4yO-iA/s320/sarkozy+royal.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5404392580623372338" border="0" /></a>as être figé. Ainsi on ne construira pas son discours si l'on veut convaincre ou informer. Donc <strong>Q</strong><strong>uel est votre objectif </strong>? Sensibiliser n'est pas expliquer ou informer par exemple.<br />Amuser? Attention, l'humour est sûrement la chose la moins partagée.<br />Faire agir? il faudra faire preuve de conviction.<br />Choquer? Dans quel but? La provocation pour la provocation n'a guère de sens souvent.<br />Délivrer des informations? Il s'agira de faits, de chiffres, de constats qu'il faudra parfaitement connaître sinon on sera dans l'imprécision comme lors du débat lors de la présidentielle Royal-Sarkozy au sujet du nucléaire donc peu crédible.<br /><br />Deuxième question :<br /><strong>Qu’est-ce que je veux dire</strong>? ; Quel est mon message principal?<br />On peut comparer une intervention orale à une balade sur un sentier de randonnée. Vous êtes le guide, vous devez savoir exactement où vous voulez emmener les autres, c'est-à-dire vos auditeurs. Quel est le message que vous voulez laisser en mémoire? Vous construirez votre discours en fonction de votre objectif? Une fois que l'on sait quel est son objectif, il est plus facile de réfléchir à comment parvenir à ce dernier?<br /><br />Troisième question<br /><strong>Quel est l’auditoire et ses attentes </strong>?; son niveau de connaissances, ses freins actuels… Ce n'est pas toujours facile car on ne connaît pas forcément les auditeurs potentiels. Il faut se mettre à la place des personnes qui vont vous écouter. Si j'étais eux, j'aurais envie qu'on me parle de quoi? qu'on traite le sujet de quelle manière? qu'on me donne quel type d'informations?<br /><br />Quatrième question : <span style="font-weight: bold;">Quelles sont les conditions matérielles et le temps dont je dispose?</span><br />Faut-il faire vite? Vais-je pouvoir utiliser des outils informatiques ou autres? Le temps qui vous est imparti va sûrement vous obliger à faire des choix et c'est tant mieux. On veut toujours tout dire, on se sent frustré parce que l'on ne dispose pas du temps suffisant mais en même temps cette contrainte vous amène à faire des choix, à vous poser d'autres questions: est-ce que cette partie est nécessaire? dois-je détailler cette autre? faut-il un schéma plutôt qu'un discours? Comment gagner du temps? etc. Vous n'en serez que plus percutant. Sinon, vous aurez une logique d'écrit qui ne convient qu' imparfaitement à l'oral. Là, vous devez en venir au fait vite.<br /><br /><br />Une fois avoir répondu à ces questions on peut s'attaquer au contenu de son discours. J'aborderai la construction du discours et le support écrit que ce soit le plan ou un squelette de votre intervention dans une des leçons suivantes.<br /><br /><p>Il faut de manière impérieuse s’approprier le discours, plutôt que l’apprendre par cœur. D'abord parce que la syntaxe de l'écrit diffère de celle de l'oral. De plus vous risquez de perdre le fil ou paraître peu naturel. Il faut savoir que la parole appelle la parole et spontanément des mots vont venir à l'esprit, différents de ceux que vous aurez couchés par écrit. A ce moment-là vous risquez le conflit à l'intérieur de votre crâne et vous allez vous mettre à bégayer ou avoir un trou.</p><p>Par contre il peut être intéressant d’apprendre une ou deux phrases clés par cœur pour être certain de bien débuter sa présentation ou le début des différentes parties.</p> <p>Pour s’entraîner il faut apprendre uniquement les grandes lignes, par exemple en répétant chez soit le discours à voix haute. Ainsi on peut travailler la tournure des phrases, les pauses, les silences, les exemples… Vous pouvez aussi vous voir mentalement en train de faire votre exposé. Ainsi lors d'une promenade ou d'un footing, qui mobiliseront votre corps, passez-vous la scène de votre discours dans votre tête. Cela a deux avantages, ainsi vous répétez et vous aurez l'impression de déjà vu , de déjà fait donc réduction du stress..<br /></p>eric taronhttp://www.blogger.com/profile/14841759705227549527noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5951863111817502885.post-17358931438234967132009-11-04T08:02:00.000-08:002009-11-04T08:22:54.196-08:00Leçon de choses N° 1 Ne pas prêter à rire<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGneqLTJtRGtNNnrxxABxs15M02qzbfjaSNORMqDxjgeSqzzk0aH038JC0DDejOZDlqf_hrWpNznM6YV2w6pgaap7HSIDixmPYXB5ve6NTjJTam2k8IhezTy2KS2Gex7QLGGPE1sWs0uQ/s1600-h/nora+berra.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 400px; height: 329px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGneqLTJtRGtNNnrxxABxs15M02qzbfjaSNORMqDxjgeSqzzk0aH038JC0DDejOZDlqf_hrWpNznM6YV2w6pgaap7HSIDixmPYXB5ve6NTjJTam2k8IhezTy2KS2Gex7QLGGPE1sWs0uQ/s400/nora+berra.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5400282040574443026" border="0" /></a><a href="http://www.dailymotion.com/video/x9orj9_rions-un-peu-avec-nora-berra_fun">http://www.dailymotion.com/video/x9orj9_rions-un-peu-avec-nora-berra_fun</a><br /><br /><br /><span style="font-weight: bold; color: rgb(0, 0, 153);font-size:130%;" >Rions un peu pour commencer avec Mme Nora Berra, secrétaire d'état aux Aînés.</span><br />C'est tellement édifiant qu'il n'y a rien à ajouter . Si, une chose:<br />Mme Nora Berra n'est absolument pas prête pour répondre à ces journalistes de Lyon video. Pourquoi?<br />Elle ne s'est sûrement pas préparée pour cet entretien, l'improvisation ne suffit pas surtout quand on a ni l'expérience, ni le talent.<br />Donc première chose à retenir : être persuadé(e) que l'on doit se préparer.eric taronhttp://www.blogger.com/profile/14841759705227549527noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5951863111817502885.post-26158826008004989962009-10-24T01:50:00.000-07:002009-11-04T08:00:29.996-08:00Un blog qui regroupera des textes théoriques et des conseils pour une prise de parole en public efficace<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZl7k7UVLNhi7FE-EtHlf4nAEpt4eDOTTChSgA0wW7lfGTXbOb5fYFl5sCjinbEd4QGZ7h56fnwZntq37WgH7sw3ahq1jyeVTkDSrk6wkqwxBR6Kz_jQ7HDN40HMfGEtIfIqHC6EiRBUY/s1600-h/-Demosthenes_orator_Louvre.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 180px; height: 270px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZl7k7UVLNhi7FE-EtHlf4nAEpt4eDOTTChSgA0wW7lfGTXbOb5fYFl5sCjinbEd4QGZ7h56fnwZntq37WgH7sw3ahq1jyeVTkDSrk6wkqwxBR6Kz_jQ7HDN40HMfGEtIfIqHC6EiRBUY/s320/-Demosthenes_orator_Louvre.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5396087980269233938" border="0" /></a><br /><br />Selon Plutarque, lors du premier discours en public de Démosthène, l'assistance se moque de son problème d'élocution — vraisemblablement une difficulté à prononcer la lettre R — et de ses gestes maladroits.<br /><br /> « <span style="font-style: italic;">Il fut en butte aux clameurs et aux moqueries à cause de son style insolite, dont on jugeait les périodes tarabiscotées et les raisonnements poussés avec trop de rigueur et forcés à l'extrême. Il avait d'ailleurs, semble-t-il, une voix faible, une élocution confuse et un souffle court, qui rendait difficile à saisir le sens de ses paroles, obligé qu'il était de morceler ses périodes.</span> » — Plutarque, Vie de Démosthène, 9<br /><br />Démosthène s'efforce alors de rectifier ces défauts, allant jusqu'à s'entraîner à parler avec des petits galets dans la bouche, ou même en s'exerçant à dominer de la voix le bruit d'une mer furieuse. Il s'enferme régulièrement chez lui pour étudier le style de Thucydide. Mais à cause de toutes ces préparations, et de sa réticence à improviser, les autres orateurs lui reprochent souvent de « sentir la lampe » et de n'avoir aucun don naturel.<br /><br />Demosthene est souvent cité comme exemple, dans le sens où, même sans don, chacun d'entre nous peut accéder à un certain niveau d'éloquence. Les chemins pour y parvenir sont nombreux et variés, quelquefois difficiles. A Démosthène cependant il faudrait ajouter Calliope, la muse de l'éloquence et de la poésie épique.<br /><br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidCDbV9yUjFGdC2WzACxBfm9NcpwCiB2NLpv6cckN0IGrft7LoYdpqxeNUkb0FxWW4yzmhMjqBpEiOL5ulJiGScm3Y2_BAcgI8CX4_r6JPhApayU9JkKGaUS9HCcYHhZfd3jXWk51h-0U/s1600-h/calliope.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 313px; height: 400px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidCDbV9yUjFGdC2WzACxBfm9NcpwCiB2NLpv6cckN0IGrft7LoYdpqxeNUkb0FxWW4yzmhMjqBpEiOL5ulJiGScm3Y2_BAcgI8CX4_r6JPhApayU9JkKGaUS9HCcYHhZfd3jXWk51h-0U/s400/calliope.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5398071225492644242" border="0" /></a><br /><br />Pour reprendre l'image de Démosthène, ce blog sera parsemé de petits cailloux, que vous digérerez à votre gré, au fil du temps. On pourra trouver ainsi des articles traitant des théories de la communication comme des conseils pour une prise de parole en public efficace. J'ai envie d'un blog qui s'articule comme une suite de leçon de choses plus ou moins sérieuses autour de la prise de parole en public.<br />Ma casquette a deux visières en effet, chargé de cours en sciences de l'information et de la communication et formateur auprès de publics adultes en communication orale.eric taronhttp://www.blogger.com/profile/14841759705227549527noreply@blogger.com0